Par Joseph Mundruma
Mené 10 mois durant par Mays Mouissi et plus d’une trentaine de collaborateurs, des économistes, des chercheurs et autres bénévoles, le rapport faisant le point des réalisations du deuxième septennat d’Ali Bongo Ondimba (2016-2023), a été rendu public.
Au peigne fin, il scrute au détail les 105 promesses du numéro Un gabonais, le tout contenu dans son projet de société, « Mon engagement pour un Gabon émergent », présenté tambour battant en 2016.
Pour Mays Mouissi et les siens, il s’agit d’un « bilan peu glorieux » puisque sur les 105 promesses annoncées, seules 13 ont été tenues, avec un taux de réussite de seulement 12%. Un véritable échec.
Pour l’économiste et la trentaine de compatriotes ayant grandement contribué à la production de ce rapport, « Les résultats ne sont pas à la hauteur. Il y a eu trop d’occasions manquées ».
Si le rapport note quelques succès, notamment dans le domaine portuaire, la construction d’infrastructures scolaires ou l’adoption de certains textes, il relève, néanmoins une « incapacité à mettre en place le programme présidentiel ».
Ainsi, Mays Mouissi estime que le projet politique d’Ali Bongo Ondimba manque de réalisme, dans sa globalité, et reste plutôt jalonné de « promesses exagérées, sans liens les unes avec les autres, avec une incohérence globale ».
Pour les auteurs du document, il est question, à l’orée de la présidentielle, de donner la possibilité aux Gabonais de voter juste, et de ne plus surtout se faire duper.
Le rapport de Mays Mouissi dénonce des “promesses exagérées” et un bilan ” peu glorieux” d’Ali Bongo Ondimba
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