Par Joseph Mundruma
Le secret de polichinelle vient d’être enfin révélé. Dimanche 9 juillet courant, alors qu’il s’est rendu dans la Zone économique spéciale de Nkok, accompagné d’une poignée de ses partisans, Ali Bongo Ondimba a dit se porter candidat à sa propre succession, au scrutin présidentiel prochain.
Une annonce qui est loin de surprendre les populations, puisque les nombreux déplacements dits républicains, organisés dans l’ensemble des provinces, laissaient présager de cette évidence.
Si les partisans du président de la République affichent pleinement depuis quelques heures leur satisfaction, il reste que pour les classes populaires, cette annonce ne représente aucun espoir, ce d’autant que les deux derniers septennats d’Ali Bongo Ondimba n’ont pas livré les résultats attendus.
Et, pour le conforter, le rapport de Mays Mouissi faisant le point de la gestion du numéro Un gabonais entre 2016 et 2023, explicite bien que sur 105 promesses faites aux populations, seules 13 ont été tenues.
Ce qui, manifestement, livre une note de 2,5/20. Un véritable désastre, que dénoncent de nombreux acteurs de la société civile et autres citoyens lambda, convaincus que le Gabon devrait tourner la page Ali Bongo Ondimba, pour laisser poindre une ère nouvelle.
Ce que ne semblent pas du tout admettre le Parti Démocratique Gabonais (PDG), convaincu de sa perspective, et bien décidé à rempiler.