Par Joseph Mundruma
La situation à dégénéré à Tchibanga vendredi 1er décembre courant, au bout de 9 jours sans électricité dans toute la ville. Les populations, en colère et ne supportant plus les vaines tentatives d’apaisement de la gouverneure, ont décidé de passer la vitesse supérieure, ce en érigeant des barricades au quartier La Carrière, dans le 1er arrondissement, à l’entrée de la ville, de sorte que plus aucun véhicule ne soit capable d’entrer ou sortir.
“Nous sommes bloqués ici depuis ce matin. Impossible de poursuivre notre chemin”, confie un natif de cette partie du pays, en provenance de Libreville.
Face à cette situation, les forces de l’ordre, désireuses de disperser les barricades pour fluidifier la circulation, ont reçu une réponse assez sèche des populations.
“Il y a eu un affrontement. Les gens ici ont décidé de frapper sur les agents, qui ont dû battre en retraite. Même les coups de feu tirés en l’air n’ont pas suffit à les disperser“, a confié une autre source.
Un pugilat qui a donné lieu à une guerre par jets de pierre sur les agents. Bilan, un blessé et un véhicule de la gendarmerie nationale littéralement amoché.
“La SEEG a coupé le courant depuis 9 jours. Les vivres dans les congélateurs sont gâtées et tellement de gens ont perdu des choses ici”, déclare la même source.
Selon toute information, les barricades auraient aussi été érigées au quartier Mavoundi, dans le 2e arrondissement. Cette voie a la particularité de mener dans les communes de Mongo et de Mayumba.
D’autres barricades seraient érigées à l’aéroport, dont la voie mène à Moabi.
Ainsi, Tchibanga se trouve bloqué par les populations, qui appellent désormais à un rétablissement de la situation.
Une situation complexe.