“Au-delà de l’aspect purement politique sur lequel se repose l’existence d’un parti, nous sommes employés du Parti démocratique gabonais (PDG), ce deuxième aspect ouvre la voie au social” C’est en ces quelques phrases que l’on peut résumer les différentes interventions des agents permanents du Parti démocratique gabonais, récemment à la faveur d’une réunion de synthèse.
Toute chose qui présente l’ancien parti comme un géant aux pieds d’argile. La grève lancée depuis deux semaines par le personnel permanent du Secrétariat exécutif à Louis, met à nu les insuffisances, sinon la légèreté avec laquelle on gère l’aspect social, par des dirigeants donnant l’impression d’être surpris par le calvaire vécu par leurs militants de travailleurs abandonnés à eux-memes, ces compatriotes n’ont plus que leurs yeux pour constater que la fidélité sans faille ou sans partage, clamee par les responsables de l’ancien parti au pouvoir n’est pas forcément synonyme de réussite devant leurs agendas cachés.
Menacés d’expulsion par les bailleurs et visiblement impuissants devant les divisions internes de la hiérarchie, les grévistes ont récemment lancés un cri de détresse en l’endroit des aux autorités de la Transition, en tête desquelles le Général de division, Bruce Clotaire Oligui Nguema qui ne veut laisser aucun compatriote au bord de la route. C’est enfin notre essor vers la félicité.