Par Mélissa Bissapi
Dans un élan patriotique et émotionnel, le pays se trouve plongé dans une effervescence traductrice de la réconciliation nationale en marche. Les travaux du Dialogue national inclusif, véritable pilier de cette démarche, se sont ouverts mardi 2 avril au Palais des Sports de Libreville, par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, en présence de plusieurs autorités dont Faustin Archange Touadera, le président de la République centrafricaine et facilitateur mandaté par la CEEAC. Si cette phase d’ouverture a connu une mobilisation très importante, il faut dire que près de 700 participants et personnes-ressources se rassembleront quotidiennement pour cet événement historique, prévu pour s’achever le 30 avril prochain.
Cet engagement collectif en faveur de la réconciliation nationale démontre la volonté profonde du peuple de transcender les clivages et de bâtir un avenir commun. Les échanges et les débats au sein des différentes commissions reflètereront la diversité des opinions et des aspirations qui animent notre société.
Au-delà du côté festif de ce grand raout, la participation des icônes comme Pierre Claver Akendengue, André Pépé Nze, Annie Flore Batchiellillys ou Movaizhaleine, c’est l’esprit de dialogue, de respect et de collaboration qui a prévalu.
Pour les différents intervenants, Chaque voix compte, chaque opinion sera écoutée, dans un souci de construire ensemble un avenir plus harmonieux et solidaire.
Le Dialogue national inclusif est une étape cruciale dans le cheminement vers une société plus unie et plus juste. C’est un appel à la responsabilité de chacun, un appel à la tolérance et à la compréhension mutuelle. En unissant toutes les forces et toutes les idées, il s’agira de poser les fondations d’une nation plus forte et plus résiliente.