“Si le coup d’État électoral du PDG s’était réalisé en 2023, le même Bilie-By-Nze serait en train de faire tous les plateaux télés pour justifier le massacre des gabonais comme il l’a si bien fait en 2009 et 2016”, a déclaré un député de la Transition, en réaction à la sortie du perroquet national.
Pour le parlementaire, “C’est juste insultant de constater que c’est celui qui justifiait les crises post-électorales de 2009 et 2016 qui s’érige aujourd’hui en justicier”. Une thèse que corrobore la majeure partie des gabonais, lorsqu’on sait que l’ancien premier ministre, au mépris des cris de désespoir des populations, a passé le clair de son temps à justifier un système Bongo-PDG à la fois brutal et cruel.
Pour ce dernier, Alain Claude Bilie by Nzé demeure fidèle à sa logique: “La manipulation par l’émotion”.
Et de conclure: “Bonne chance aux pigeons qui vont se faire prendre vu que le gabonais est abonné présent à la manipulation de ses émotions.
Voilà votre nouveau Leader de l’opposition, celui qui défend vos Droits qu’il n’a su défendre quand il exerçait le Pouvoir au sein du système BONGO-PDG”.
Il faut dire que le dernier premier ministre du magistère d’Ali Bongo Ondimba ne poursuit qu’un seul objectif, semer le trouble dans un contexte où les plus hautes autorités de la Transition s’emploient à réparer tous les dégâts engendrés ces 14 dernières années. Des années de misère, de lutte incessante contre un pouvoir autoritaire et prêt à tout pour son maintien.