Par Stive Roméo Makanga
Michel Stéphane Bonda, originaire de Lastourville, dans l’Ogooué-Lolo, a récemment marqué son retour dans sa province natale, d’une part; et sur la scène publique, d’autres part, lors de la Tournée Républicaine menée par le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition.
Cette visite a non seulement témoigné l’engagement de l’ancien président du Centre Gabonais des Élections (CGE) envers sa région d’origine, mais aussi l’opportunité pour certains activistes gabonais d’exercer leurs activités de prédilection, à savoir : la diffamation et la calomnie gratuites.
En effet, la campagne de diffamation qui sévit actuellement sur les réseaux sociaux à l’encontre de Michel Stéphane Bonda révèle, s’il en était encore besoin, toute la complexité culturelle du gabonais, en ce sens qu’il s’instruit très peu ou analyse de façon ambiguë les événements sociétaux.
En outre, elle illustre aussi sa profonde méconnaissance des objectifs du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), qui sont pourtant si simple à intégrer. Cette campagne, aussi abjecte qu’elle puisse paraître, révèle une méconnaissance des véritables intentions des militaires, qui visent non pas l’exclusion ou la chasse aux sorcières, mais la restauration de la stabilité et de la légitimité institutionnelle.
L’analyse est pourtant simple. Dans un contexte où le Gabon a été sous l’emprise d’un système oppressif et corrompu, incarné par le régime Bongo-PDG, Michel Stéphane Bonda, comme de nombreux compatriotes, a été une victime de cette gouvernance délétère. Tous les gabonais savent que le 2e septennat d’Ali Bongo Ondimba a été caractérisé par la domination d’un groupe d’individus peu scrupuleux surnommé les “collégiens du Bord de mer”, ou la “Young Team”, dirigé par Sylvia Bongo Odimba et Noureddin Bongo Valentin, son criminel de fils.
La Transition actuelle, sous la direction du président Brice Clotaire Oligui Nguema, a entrepris des actions de réhabilitation envers des personnalités injustement marginalisées ou abusées par l’ancien régime. Des nominations significatives ont été d’ailleurs effectuées dans diverses institutions, y compris au gouvernement, à l’assemblée nationale et au sénat. Toute chose qui reflète une volonté de renouveau et de justice.
Ainsi, Michel Stéphane Bonda, en tant que citoyen gabonais, ne mérite pas les attaques haineuses dont il est la cible. Bien au contraire, la période de transition que traverse le pays est cruciale pour instaurer un nouvel ordre politique et moral, et des personnalités telles que Bonda pourraient jouer un rôle essentiel dans cette transformation.