Par Stive Roméo Makanga
La Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), dirigée par Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyene, a récemment saisi le ministre des Transports, Loïc Ndinga Moudouma, pour exprimer son mécontentement face aux conséquences désastreuses des méthodes employées par les agents grévistes membres de la Coalition syndicale. Les interruptions brusques et totales des activités administratives dans plusieurs administrations et directions générales liées aux Transports ont gravement impacté les activités des entrepreneurs membres de la CGPMEI, s’est indigné Emmanuel Marcos.
Lors de la rencontre qui s’est tenue le vendredi 19 juillet 2024, avec la participation des syndicats SAMTAC et La Sentinelle, respectivement des syndicats du Transport et de la Marine marchande, les entrepreneurs ont insisté sur l’importance d’une écoute attentive de la part du ministre. Ces interruptions, qualifiées de « préjudiciables », affectent directement les usagers de la direction générale des Transports, désormais barricadée et fermée.
Le ministre a été informé que, bien que l’article 21 de la loi 8/91 autorise le droit de grève, il exige également un service minimum, ce qui n’est actuellement pas respecté. Les entrepreneurs ont souligné que l’arrêt total des activités du secteur des Transports entraîne des pertes financières massives pour l’État gabonais, estimées à plusieurs milliards de francs CFA par jour. Ils ont également rappelé que certains des grévistes ont auparavant été impliqués dans des scandales de détournement de fonds publics et de production de faux documents.
Face à cette situation, la CGPMEI a demandé que la loi soit respectée et que le service minimum soit assuré. Les entrepreneurs, représentés par Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyene ont également noté qu’une partie des agents de l’État affectés au secteur des Transports ne participent pas à la grève, et estiment plutôt que le moment est venu de se concentrer sur la production.
La CGPMEI a également observé une réduction significative des revendications des grévistes, passant de 19 à 5, et que la Direction générale des transports terrestres n’est plus mentionnée dans ces revendications. Au micro des journalistes, Emmanuel Marcos Zué Méyé Eyene s’est donc interrogé sur les raisons pour lesquelles cette direction reste barricadée.
Il faut dire que les entrepreneurs et transporteurs membres de la CGPMEI se considèrent comme les principales victimes de cette situation et appellent à une résolution rapide et respectueuse des lois en vigueur.