Par la Rédaction
Il y a quelques mois, le personnel soignant du Centre National d’Hémodialyse (CNH) avait initié un mouvement d’humeur visant à obtenir de meilleures conditions de travail ainsi qu’une amélioration des soins dispensés aux patients hémodialysés. Ce mouvement avait, en définitive, porté ses fruits, la direction ayant accédé à l’ensemble des revendications formulées. Néanmoins, de l’avis d’un certain nombre d’agents, le directeur du CNH, le Dr. Mfourou, et son adjointe, Mme Avome Ingrid, auraient depuis adopté des mesures drastiques à l’encontre du personnel.
Depuis lors, la direction aurait instauré une gestion rigide et punitive, infligeant au personnel un véritable calvaire. Ainsi, toute erreur, même mineure, se solderait par des demandes d’explications et des sanctions. Les permissions seraient systématiquement refusées, de même que l’aide sociale pourtant inscrite dans le budget du CNH à destination du personnel soignant et de leurs ayants droit.
La situation se serait donc récemment détériorée avec l’affectation de plusieurs membres essentiels du personnel soignant à d’autres structures sanitaires. Parmi les personnes concernées figurerait une ancienne major du service, une formatrice dévouée, ainsi qu’un infirmier récemment revenu d’Égypte, où il avait suivi une formation de renforcement des capacités en hémodialyse. De l’avis de plusieurs médecins, ces transferts ont été effectués sans aucun remplacement, aggravant ainsi un sous-effectif déjà critique et mettant en péril la vie des patients hémodialysés.
Aussi, le personnel du CNH dénonce ces pratiques, accusant les médecins suscités de compromettre la sécurité des patients. La gestion actuelle de la direction crée un climat de travail intenable et compromet gravement la qualité des soins prodigués au CNH.
Il faut dire que cette situation préoccupante appelle une intervention urgente des autorités sanitaires afin de garantir la sécurité des patients et de rétablir des conditions de travail justes et humaines pour le personnel soignant du CNH.