Par Joseph Mundruma
Loin des regards indiscrets, la BGFI Bank semble s’être engagée dans des pratiques bancaires pour le moins douteuses. En effet, des écritures comptables récemment dévoilées démontrent de manière troublante comment des manipulations ont été opérées, créant une situation qui ne laisse aucun doute sur un détournement de fonds orchestré avec une précision déconcertante.
L’affaire est complexe, mais les preuves sont accablantes. Deux volets d’écritures comptables, présentés comme preuves irréfutables, montrent une discordance flagrante dans la gestion des comptes. Comment expliquer qu’un solde solide affiché la veille se transforme en fonds insuffisants le lendemain, sans justification apparente ? Le modus operandi de la BGFI, non seulement suspect, mais également profondément peu orthodoxe, soulève de sérieuses questions sur l’intégrité de ses opérations.
Ce scénario n’est pas anodin. La BGFI tenterait-elle, par des moyens détournés, de faire passer Alfred Bongo Ondimba pour un voleur ? Pourtant, une analyse logique des faits, appuyée par ces relevés bancaires contradictoires, montre clairement que ce dernier n’est nullement responsable du prétendu détournement. Les documents en notre possession, publiés ci-dessous, fournissent une démonstration éclatante de la manipulation dont il a été victime.
Le notaire chargé de l’affaire, en collaboration avec des experts financiers, a confirmé l’ampleur de la fraude. Cette situation révèle des pratiques malhonnêtes qui, si elles ne sont pas dénoncées, continueront à entacher la réputation de la banque et à nuire à ceux qui ont été injustement accusés.
Il est crucial que ces relevés bancaires soient mis à la disposition du public. La publication de ces documents dans le présent article permet à chacun de constater l’ampleur de cette fraude et de tirer les conclusions qui s’imposent.
Dans notre prochain article, nous devrions démontrer, preuves à l’appui, les aspects les plus sombres de cette affaire rocambolesque au sein de la BGFI. Les faits parleront d’eux-mêmes, c’est certain. En attendant, dormez tranquille, BGFI vous vole.