Élections législatives et locales/À la rencontre des électeurs du 5e arrondissement : le candidat UDB Paul Ngome Ayong et les siens optent pour la pédagogie du vote et appellent au renouveau

Par Cadette Ondo Eyi

Dans une ambiance empreinte de ferveur citoyenne, ce mardi 23 septembre 2025, le candidat Paul Ngome Ayong, investi par l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) pour les élections législatives dans le 5e arrondissement de Libreville, a poursuivi ses activités de proximité auprès des populations des quartiers Bénito, marché d’Oloumi, Sable, Epwassa, Ebiwasse et Nkamori. Fidèle à son approche de terrain, il a mis un point d’honneur à développer une pédagogie du vote, visant à conscientiser les citoyens sur les enjeux électoraux et la portée de leur suffrage.

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Paul Ngome Ayong, par ailleurs ancien gouverneur de la province de l’Ogooué-Maritime et universitaire rompu à la tâche, s’est livré à une causerie politique marquée par une tonalité à la fois pédagogique et rassembleuse. Saluant la présence des notables, qu’il considère comme les gardiens du lien intergénérationnel, il a rappelé les valeurs de respect, de solidarité et de vivre-ensemble transmises par les anciens : « Nos parents nous ont appris le bien vivre ensemble. Aujourd’hui, certains, au nom d’une posture mal assumée, viennent traiter les autres d’illettrés. Nous devons refuser cette dérive verbale. »

L’objectif de sa campagne, a-t-il précisé, ne se limite pas à la conquête d’un mandat électif, mais s’inscrit dans une volonté de participation active à la consolidation des institutions démocratiques et à la réussite du programme du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema. En expliquant les enjeux des élections législatives et locales, il a insisté sur la complémentarité des deux scrutins : « La gouvernance locale et la législation nationale sont les deux piliers d’une République efficace. Voter, c’est choisir les artisans de la transformation. »

Revenant sur le « coup de la libération » du 30 août 2023, Paul Ngome Ayong a salué le courage du président Oligui Nguema, qu’il considère comme le garant de la paix retrouvée et de l’élan républicain : « Ce jour-là, nous avons évité l’effusion de sang que nous redoutions tant. Pour cette raison, et pour l’ensemble de son œuvre de refondation, il mérite notre soutien. »

Il a également insisté sur la nécessité d’élire des représentants expérimentés pour accompagner la mise en œuvre du programme présidentiel articulé autour de six piliers majeurs. À cet égard, il a évoqué le transfert effectif des compétences et des ressources vers les collectivités locales, rendu possible par une nouvelle loi votée par le parlement : « Ce n’est plus le temps des amateurs. Il faut des hommes et des femmes aguerris pour porter cette dynamique. »

Se présentant lui-même comme un homme de terrain et de dossiers, il a rappelé son expérience en tant que conseiller juridique au ministère de l’Habitat, chargé des relations avec le Parlement, et son statut d’enseignant du droit des collectivités locales à l’université. Une expertise qu’il met aujourd’hui au service de ses concitoyens, qu’il appelle à voter massivement le 27 septembre : « Ce jour-là, nous devons faire barrage à toutes les forces de l’obscurantisme. »

En soutien, Arsène Édouard Nkoghe Nze, tête de liste UDB, a réaffirmé la nécessité de se ranger derrière les choix du président Oligui Nguema, fondateur du parti. « On ne peut pas voter pour le père et rejeter son enfant. L’UDB est l’enfant du président. Si vous avez confiance en lui, vous devez aussi faire confiance à ses représentants », a-t-il lancé devant une foule attentive.

Avec pédagogie, il a également rappelé les modalités pratiques du vote, expliquant la constitution de l’enveloppe électorale : « Mettez le bulletin du candidat de votre choix dans la partie de l’enveloppe marquée vote, et jetez les autres dans celle marquée poubelle. Le 27 septembre, c’est le coup de la libération du 5e arrondissement. »

La rencontre a également donné la parole à la notabilité locale, représentée par un dignitaire qui a salué la démarche de proximité des candidats : « Ce n’est pas seulement une campagne, c’est un moment de dialogue et d’écoute, un temps où la démocratie retrouve son visage humain. »

De leur côté, les jeunes ont exprimé avec force leur volonté de tourner la page d’un passé douloureux, marqué par des années de marginalisation. Le représentant de la jeunesse a rappelé : « De 1998 à 2016, nous étions considérés comme de simples colleurs d’affiches. Aujourd’hui, par la grâce du président Oligui et grâce à nos luttes, nous avons des représentants. Nous ne voulons plus de proximité de circonstance. »

À travers ce déplacement, Paul Ngome Ayong a su conjuguer rigueur intellectuelle, connaissance des enjeux institutionnels et proximité avec les populations.

Le scrutin du 27 septembre s’annonce ainsi comme un moment charnière, où chaque citoyen est invité à faire un choix éclairé. Pour le candidat de l’UDB, ce choix ne doit pas être guidé par l’émotion, mais par la raison, la mémoire et l’espoir d’un avenir meilleur.