Par Joseph Mundruma
Ce n’est plus un secret pour personne. En se rasant, Noureddin Bongo Valentin (NBV) rêve d’être président. Par des décrets irréguliers, il a déjà commencé à barrer le passage à ses concurrents potentiels.
Preuve en est des tous derniers projets d’ordonnance portant loi organique adoptées lors du conseil des ministres du 13 septembre courant.
L’un des plus scandaleux reste sans conteste, celui relatif au président de la République, qui impose la présence des candidats sur le territoire national pendant au moins 12 mois.
Pour les auteurs de cette nouvelle disposition, elle viserait à garantir aux gabonais d’avoir un chef de l’État conscient de leurs réalités.
Une raison qui amuse fortement les observateurs de la politique gabonaise.
“Ali Bongo Ondimba est présent au Gabon depuis belle lurette. De quelle réalité peut- il se satisfaire aujourd’hui d’avoir conjuré ? Les populations manquent même du strict minimum” font observer plus d’un compatriotes.
Et: “cette loi n’est pas illogique, mais évoquée par les mêmes personnes qui dirigent ce pays qui se retrouvent aujourd’hui dans le chaos, c’est un comble”.
Pour justifier cette nouvelle incongruité, les auteurs de cette loi assènent: « cette proposition de loi n’est pas une spécificité gabonaise. Elle existe dans d’autres pays ».
Des conditionnalités d’inéligibilités iniques, qui sont en revanche pour favoriser la candidature d’Ali Bongo Ondimba, ou plutôt devrait-on dire, celle de Nourredin Bongo Valentin.
