Par Stive Roméo Makanga
Après la publication mercredi 22 septembre courant du programme des obsèques de son époux décédé, Claudine Ayo a tout de suite vu sa belle-famille lui faire opposition. Toutes les voies d’un consensus familial épuisées, les parties s’en remettent désormais à la justice.
L’inhumation de Guy Christian Maviogha est, depuis plusieurs jours déjà, fortement problématique. La raison en est toute simple: la famille du disparu et la veuve ne s’entendent pas.
D’abord, Claudine Ayo réfute l’idée d’inhumer son mari à Mouila. Elle souhaiterait par contre, de toute évidence, le faire à Bikélé, sur le terrain acquis par Maviogha, de son vivant.
Ensuite, la veuve de Maviogha est contre les machinations des Maganga Moussavou et sa belle-famille. Pour elle, les premiers cités ont toujours tenu des propos insultants à l’endroit de son époux disparu.
Bannissant donc toute hypocrisie, elle ne souhaiterait donc pas les voir se mêler de ces obsèques, de près ou de loin, même si sous-couvert d’une tradition bantou, prétendument évoquée ici et là.
Enfin, la veuve du secrétaire exécutif défunt du Bloc démocratique chrétien (BDC) souhaite pouvoir enterrer son mari dans la paix et la tranquillité.
Ce qu’à priori, lui réfute la belle-famille, s’appuyant désormais sur un argument non moins négligeable.
En effet, outre son mariage avec Claudine Ayo, Guy Christian Maviogha a été préalablement marié et pas du tout officiellement divorcé, à une autre dame dont nous nous garderons de révéler l’identité.
Cette dernière, très proche de la famille de feu Maviogha et en accord avec leur décision d’enterrer leur “enfant” à Mouila, chez lui, apparaît désormais comme un argument massue, qui devrait, si bien usité, battre en brèche les résolutions de Claudine Ayo.
Une guerre sans retenue, désormais portée sur le terrain judiciaire alors que Guy Christian Maviogha devra encore attendre à la morgue.
De nombreux observateurs aussi bien politiques que familiaux s’interrogent sur les réelles motivations de la famille de Maviogha.
Selon nos sources, Guy Christian Maviogha n’aurait absolument rien laissé comme bien immobilier.
Marié à Claudine Ayo, dont il a toujours été très proche et à l’écoute, le secrétaire exécutif du BDC vivait dans la maison de son beau-frère, le frère aîné de son épouse.
Il n’aura laissé qu’un parc automobile qui compte moins de 6 véhicules. Pas de compte bancaire garni, ni d’immeubles ou investissement du genre, à l’exception d’une chaîne de télévision et un journal à l’agonie, et un parti politique, instrument de propagande des idéaux politiques d’Ali Bongo Ondimba.
La participation de la présidence de la République (qui devrait se situer entre 60 et 80 millions) et de certains hauts dignitaires constitue, de toute évidence, le point central de toutes ces agitations.