Par Stive Roméo Makanga
Face à la non diffusion de son point-presse du 17 septembre dernier, pour des faits supposés de corruption, Marinette Meyie Ella, agacée, a résolu d’investir les locaux des deux entités impliquées. Objectif: se faire entendre et obtenir réparation.
Par le fait d’entités corrompues, d’abord judiciaires et maintenant médiatiques, le malaise de Marinette Meyie Ella est loin de connaître son épilogue.
Le 17 septembre dernier, alors qu’elle tenait conjointement avec Arlyse Suel Obiang épouse Selman, sa fille, un point-presse sur “l’Affaire” judiciaire qui l’oppose à Christian Ella Bekoung, son frère cadet, qu’elle décrit comme un “misérable opportuniste”, cette dernière a vu la diffusion de son “élément” être gelée par deux grandes entreprises de presse de la place.
De sources concordantes, l’un de nos confrères, directeur de l’information dans une chaîne privée de renom, aurait reçu un pot de vin, avec la recommandation de ne rien laisser passer à l’écran.
Une manœuvre sordide, à laquelle les protagonistes se sont appliqués à coeur joie.
Un scénario reproduit à l’identique dans un quotidien très réputé.
Agacée par ces manigances, Marinette Meyie Ella a, comme elle l’avait fait pour son sit-in au Palais de justice, entrepris une excursion dans les locaux des entreprises incriminées.
Un échange avec ces dernières a permis, vendredi 24 septembre courant, de remettre les pendules à l’heure.
Dans son point-presse, Marinette Meyie Ella saluait les conclusions du dernier conseil supérieur de la magistrature présidé par Ali Bongo Ondimba, lequel entérinait le départ du 1er président de la Cour d’Appel de Libreville.
Une décision aux allures d’éviction, consécutive au scandale inhérent à la perception de pots de vin, dans le conflit judiciaire opposant Marinette et Christian.
Outre cet aspect, les intervenantes s’exprimaient aussi sur la non exécution de la décision du tribunal du commerce, qui annonçait “l’expulsion et la résiliation du bail de fait” et une décision “d’exécution provisoire”.
Mais la procédure, toujours pendante à la Cour d’Appel, avait conduit la plaignante à observer un siège du Palais de justice.
Enfin, les deux dames en appelaient à l’urgence d’un aboutissement de cette affaire, les conditions de vie de Marinette, la propriétaire des lieux, étant gravement compromises.
En effet, le marché de “Venez-voir”, établi dans la résidence privée de Marinette, gît dans un capharnaüm et insalubrité écoeurante.
Avec l’absence d’observation des mesures barrières et la montée de la 3e vague de Covid-19, Marinette se sent en danger.