Les obsèques de Guy Christian Maviogha décédé le 4 septembre dernier, auront bel et bien lieu, conformément au calendrier que publiera la famille du défunt, laquelle a eu gain de cause au procès qui l’opposait à la veuve, Claudine Ayo.
Si la famille de Maviogha se satisfait du dénouement de cette affaire, elle qui avait été mise sur la touche par sa belle-fille, les enfants, la famille politique et religieuse sont quant à eux laissés pour compte.
De sources concordantes, certains enfants de Guy Christian Maviogha ne souhaitent pas du tout que leur père soit inhumé à Kery, un village distant de 15 km de Mouila.
Corroborant le choix de la veuve, Claudine Ayo, ils auraient souhaité que Maviogha soit enterré à Bikélé, parce que proche de tout le monde.
Autre malaise des enfants, la dette impayée de l’hôpital Chambrier, chiffrée à 3 millions 600 mille francs.
“Ils sont forts pour discuter le corps mais pour payer la dette de l’hôpital, rien” lance un fils Maviogha.
Avant de rebondir : “Tout ce bruit là aussi c’est pour les 60 millions que la présidence va donner. S’ils n’y avait pas cet argent est-ce qu’ils auraient discuté le corps de notre père ?”.
Choqués et profondément blessés de leur mise à l’écart de cette affaire, certains membres de la famille politique de Guy Christian Maviogha ont eux aussi la même lecture des faits.
Une situation complexe, qui n’a pas fini de faire parler.