Par Agnès Limori
Après la sommation de Rose Christiane Ossouka Raponda aux membres du gouvernement, celle de se faire “obligatoirement” vacciner eux, ainsi que tous les agents de leurs ministères respectifs, l’heure est désormais à la “menace”.
Dans les administrations publiques, la contrainte de se faire vacciner est désormais boudée : “on ne peut pas contraindre les gens à se faire vacciner s’ils ne le veulent pas. Pourquoi menacer de suspendre les salaires pour ceux qui ne se feraient pas vacciner? C’est quoi ce pays?” Rouspète Hélène, agent de l’État.
Loin d’être la seule, d’autres, plus secs, objectent cette obligation et ne comptent pas démordre : “Ils vont alors retenir mon salaire. Je suis un agent de l’État qui a toujours servi avec la plus grande probité, contrairement à certains. Le vaccin est d’abord une affaire de conviction, on ne l’impose pas. Je ne me ferai pas vacciner dans ces conditions” a déclaré un autre, mécontent.
À ce jour, les protocoles permettant de vacciner convenablement les agents sont mis en route dans la majeure partie des ministères.
Une situation problématique, qui devrait à coup sûr déboucher sur un nouveau rapport de force entre les fonctionnaires et le gouvernement.