Par Stive Roméo Makanga
Dire qu’Omar Denis Junior Bongo Ondimba fait douter les nouveaux régents du pouvoir de Libreville sur leur capacité à s’imposer proprement au scrutin présidentielle de 2023 serait un euphémisme. La vérité est toute plausible, le rejeton d’Omar Bongo Ondimba, l’ancien président de la République décédé en 2008, fait peur.
Dans les salons privés de Libreville, comme ceux d’Akanda d’ailleurs, on est d’accord pour dire que le jeune homme est de nature à tenir tête. D’une carrure plutôt imposante, il serait conséquent dans ses choix et décisions, et aurait ceci de commun avec son paternel défunt, d’être très porté vers les causes justes.
Diplômé d’Oxford, puis d’Harvard, des universités tout aussi prestigieuses qu’élitistes, Omar Denis Junior a tout d’un homme résolu, qui a déjà choisi sa voie. C’est du fait de son background que les actuels tenant du pouvoir voient en lui une menace, capable de peser lourd lors de la prochaine échéance électorale majeure.
ODJ serait même capable, de l’avis de nombreux observateurs et analystes de notre microcosme politique, de battre Ali Bongo Ondimba à plate couture, si l’histoire faisait qu’ils s’affrontent à la présidentielle de 2023.
C’est ce qui précisément crée la panique chez ceux qui à Libreville, multiplient désormais les occasions de le tenir à distance, sa présence sur le sol gabonais devenant extrêmement gênante.
L’on se souvient encore de la curieuse fermeture des frontières, que l’on sait motivée par la volonté d’empêcher des aller et venus, pourtant justifiés, d’ODJ dans le Haut Ogooué, province dans laquelle ses excursions sont très appréciées et parfois très attendues des populations.
Puis, il y a ces mesures décidées par le gouvernement pour faire « barrage » comme on dit, à tous ceux qui résidant à l’extérieur, souhaiteraient s’impliquer dans la vie politique du Gabon et déclareraient leurs candidatures pour participer à la présidentielle de 2023.
Très actifs dans leurs ambitions occultes, les mêmes paient désormais « Africa Intelligence », connu pour ses publications grassement rémunérées par des personnalités haut placées, dans l’unique but de salir, déconstruire l’image d’ODJ.
En montant de toutes pièces cette grotesque altercation qui aurait eu lieu dans un restaurant parisien, « Africa Intelligence », véritable mercenaire de la presse, a confirmé sa réputation, en plus de révéler les commanditaires de sa publication mensongère.
Loin d’être dupes, les gabonais ont bien saisi le jeu malicieux et occulte auquel se livrent ceux qui peinent aujourd’hui à confirmer leur leadership par des actions concrètes.
2023 arrive…