Par Agnès Limori
À quelques mois seulement de la présidentielle de 2023, échéance majeure, le microcosme politique gabonais est en effervescence. Samedi 11 décembre dernier, de nombreux cadres du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), et ceux du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), ont officialisé leur adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG) par un acte de démission publique de leurs anciennes formations politiques.
Arsène Geoffroy Ibadiahya, ancien secrétaire général et porte-parole du RDP a rendu public, samedi 11 décembre dernier à Libreville, sa démission de la formation politique dont il occupait une position honorable, pour rejoindre les rangs du Parti démocratique gabonais. Un choix “consciencieux” a-t-il souligné, en phase avec “la liberté et la responsabilité”. Soulignant que dans le contexte de la crise pandémique actuelle, il a “foi au chef de l’État qui a une vision rassembleur, animé d’un esprit de bien-être pour ses concitoyens afin de combattre l’ennemi commun”.
Une résolution corroborée par Patrick Mabis Mangoye, secrétaire communal de Libreville, membre du RPM. “Témoins de la mise sur pied et de l’évolution du parti Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) au 4e arrondissement 1er siège, auquel nous avons oeuvrés par un militantisme assidu, nous sommes particulièrement déçus du climat délétère qui y prévaut et qui se dégrade de plus en plus avec la confusion institutionnelle du conflit RHM/RPM mettant les militants dans une impasse soutenue” a-t-il déclaré.
Et de préciser : “Au même titre que nos courageux compatriotes qui nous ont précédés dans cette démarche patriotique, nous avons pris la décision de démissionner officiellement du RHM/RPM, c’est selon, et du RDP, et d’adhérer au Parti démocratique gabonais”.