Par James Kombila (Stagiaire)
C’est un fait-divers compliqué à digérer, comme tous les faits de cette nature d’ailleurs.
Vendredi dernier, un agents des forces de Défense, arrivé chez lui dans un état d’ébriété, affamé, va faire le constat que son plat de feuilles de manioc a été mangé par son fils de 4 ans.
Fou de rage, l’individu va rouer son enfant de coups. Lâché par le diable, un moment, il va constater qu’il est peut être allé trop loin dans sa furie, au regard de l’état de l’enfant.
Inquiété, le petit homme sera conduit à l’hôpital d’instruction des armées. Là-bas, il mentira que l’enfant a été victime d’une chute. Mais ce sera sans compter sur l’auscultation faite par les médecins, qui contrediront la version du père gourmand.
Acculé, il avouera les faits. Le petit garçon, du reste, n’a pas résisté. Il s’est éteint, quelques heures seulement après son admission dans cette structure médicale.