Par une correspondance introduite à la Cour constitutionnelle le 13 décembre courant par Geoffroy Foumboula Libeka et Jean Valentin Leyama, deux grandes figures de la société civile gabonaise, Marie Madeleine Mborantsouho, présidente de cette situation, a été contrainte de dire le droit.
Cette saisine de la Cour constitutionnelle remplissait un objectif important : faire annuler l’arrêté du gouvernement, de même que les mesures controversées qu’il contient.
En effet, ces derniers consistait à mettre un terme à la gratuité des tests PCR, et conduire petitement les populations vers une obligation du pass sanitaire dans les administrations publiques.
Une démarche qui a conséquemment eu pour effet de suspendre l’arrêté querellé, ce conformément à l’article 85 de la Constitution gabonaise.
Dans le même ordre d’idée, la Cour constitutionnelle a quand à elle produit un courrier à la cheffe du gouvernement, faisant état de la saisine.
Une victoire pour la société civile gabonaise, laquelle avait également appelé les populations à l’observation d’une ville morte, en guise protestation des mesures restrictives gouvernementales.
La Cour constitutionnelle dispose quand à elle d’un mois pour se prononcer.