Certes, l’histoire retiendra que le Gabon pour son match d’ouverture de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations, avait battu les Comores sur le score d’un but à zéro, c’est l’essentiel dira-t-on, mais la rencontre n’aura pas marqué les esprits dans le bon sens.
Car, ce match face aux novices Comoriens a révélé au grand jour toutes les carences de la sélection gabonaise dont les joueurs avaient la tête dans les calculs d’argent que sur la préparation réelle de la CAN, une compétition tant rêvée par nombre des footballeurs.
Les Panthères que peuvent-elles reprocher à Dieu ? De leur avoir permis la qualification ou de leur donner le minimum financier que n’atteignent parfois pas certains de leurs adversaires ?
Bref, l’opposition face aux modestes Comores a confirmé tout le mal qui a entouré la tanière, notamment, le manque de fraîcheur physique et de concentration qui ne sont en réalité que la conséquence de leur refus à s’entraîner. D’où leur piètre prestation, malgré cette victoire, bonne pour le moral, peut-on dire en passant.
Puisque cette victoire est bonne pour le moral, les poulains de Patrice Neveu ont trois jours pour préparer leur deuxième sortie face au Ghana, un adversaire d’un autre calibre et comme on le voit, c’est le match de la vérité si les Panthères veulent accéder au deuxième tour, une victoire, sans calcul aucun.
Mais pour parvenir, les Panthères doivent véritablement travailler la condition physique et régler la dernière passe.
Face aux Ghanéens le vendredi 14 janvier 2022, les Gabonais se doivent de gagner sinon répondre présent aux duels du milieu de terrain, garder le ballon entre les pieds et non à 1 mètre et demi comme ce fut généralement le cas face aux Comores qui à chaque fois se voyaient remettre les ballons par certains joueurs Gabonais visiblement dépassés par les évènements.
Aussi, les attaquants considérés à tort ou à raison comme les premiers défenseurs d’une équipe se doivent de tirer dans les buts même dans les 20 et 25 mètres, à l’image de cette frappe sèche de Denis Bouanga en seconde période. Au lieu de toujours chercher à pénétrer dans la surface de réparation adverse.
Pour rendre tout ceci possible, sans trop de déchet, il faudra soutenir le porteur du ballon, en proposant un jeu court et précis dans le geste final. C’est à ce prix, pensons-nous, que les Gabonais pourront rivaliser les expérimentés Ghanéens et Marocains.