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Gabon/Boxe: le président désavoué par les ligues provinciales

Par Kongossanews


C’est, en effet, un effet boomerang qui a court aujourd’hui dans le microcosme de la boxe gabonaise. Selon toute information, le président de la fédération gabonaise de Boxe aurait essuyé le désaveu des ligues provinciales, alors qu’il paraissait vouloir s’en servir comme instrument pour se maintenir (maladroitement) à la présidence.


Dans une correspondance à date du 20 décembre 2021 dernier, laquelle a été déposée sur la table du ministre des sports le 12 janvier 2022, c’est l’ensemble des ligues provinciales de boxe, à l’exception de celles de l’estuaire et de l’Ogooué Maritime, qui ont renié officiellement Olivier Moussavou, dont l’élection, intervenue le 24 avril 2021, semble-t-il, fut un véritable simulacre.


Les ligues de la Nyanga, de la Ngounié, du Haut ogooué, de l’Ogooué lolo, du Woleu Ntem, et celle du Moyen ogooué, soit 6 grands délégués, disent ne plus reconnaître Olivier Moussavou comme président.

Aussi, dans l’intention d’éviter toute sanction pouvant venir des instances internationales comme la CAB et l’AIBA, lesquelles brandissaient déjà le bâton, ces ligues exigent même de la tutelle l’organisation d’une assemblée générale élective dans un délai raisonnable, peut on lire dans un courrier officiel estampillé des signatures des présidents.

À Olivier Moussavou il est reproché de ne pas tenir au respect des textes standards, lesquelles ont toujours sous-tendu la boxe internationale.

Couplé aussi à l’absence de sa démission, à son ancien poste de président de la ligue de l’Estuaire.


Et comme si cela ne suffisait pas, il lui est aussi reproché de n’avoir pas mené une campagne électorale en bonne et dûe forme, et de n’avoir pas fait la publication des candidats retenus par la commission électorale. Sans oublier l’organisation de l’élection dans un cadre privé. Tels sont donc les griefs évoqués par les présidents des ligues provinciales, qui ne souhaitent ni plus ni moins que sa destitution au poste de président.

Ayant eu vent de ces dissensions depuis son élection abracadabrantesque, Olivier Moussavou et son bureau ont plutôt brillé à vouloir défier l’instance faîtière en tordant les textes juridiques au profit d’une hypothétique souveraineté sportive nationale.

Maintenant que les délégués Nzatsi de la Nyanga, Jonas Moussavou de la Ngounié, Clément Tsamounou Mounanga dit Ebozo du Haut ogooué, Joseph de l’Ogooué lolo, Sylvestre du Woleu Ntem et celui du moyen Ogooué lui ont retiré leur confiance, on se demande alors sur qui le président mal élu de la Fegaboxe va t’il s’appuyer car à y regarder de près, le ring semble actuellement se retourner contre lui avec de tels Uppercuts. À suivre.

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