Par Pauline Ntsame
Ayant développé une addiction fortement compulsive à l’endettement, le Gabon vient à nouveau de replonger. La Banque africaine de développement (BAD) vient de lui accorder le mirobolant financement de 84,63 millions d’euros, soit un peu plus de 5 milliards de francs CFA pour prétendument « renforcer l’employabilité des jeunes et améliorer la protection sociale (RCEJPS). De qui se moque-t-on ?
Le Gabon a manifestement développé une forme grave d’addiction à l’endettement. Dans la seule zone Cémac, c’est le 2e pays à détenir le taux d’endettement le plus élevé après le Congo (91% du PIB). Il est aujourd’hui estimé, selon les informations du FMI, à 71% de son produit intérieur brut (PIB).
Insatiable, il a de nouveau et un plus serré le nœud, déjà à son cou, ce en obtenant 5 milliards de francs CFA auprès de la Bad. Si la raison évoquée est l’augmentation et la diversification de l’offre de formation professionnelle et d’enseignement technique pour les jeunes dont l’âge varie entre 14 et 35 ans, l’on a du mal à croire en la sincérité du Gabon, dont les programmes initiés dans cette perspective se sont tous soldés par des échecs cuisants.