Par Agnès Limori
Remis à la disposition de leurs clubs européens pour des raisons « médicales », avait annoncé Patrice Neveu, le diagnostic des médecins de la CAF à l’appui, Pierre Emerick Aubameyang et Mario Lémina ont quitté le Cameroun, au plus fort d’une campagne de sape médiatique, faisant de ces derniers les sportifs les plus indisciplinés de la sélection gabonaise.
Manifestement, toutes ces raisons servies à l’opinion n’ont été, en fin de compte, que pures mensonges.
Par le rapport médical de ses médecins, Arsenal a démenti les « informations » de la CAF, signifiant qu’Aubameyang n’avait dans ses poumons aucun « résidus covid », principal motif pour lequel il avait été mis hors-jeu de la prestigieuse compétition africaine.
Ce qui valide, de facto, la thèse d’un complot ourdi pour éjecter Mario Lémina et Pierre Emerick Aubameyang, les principaux cadres de la sélection, qui devenaient trop gênants pour la tutelle d’une part, et pour les nouveaux régents du Palais Rénovation, d’autre part.
Avec la fronde manifestée pour exiger le paiement de leurs primes, couplé du désaveu dans les vestiaires, de Franck Nguema, le ministre des Sports, principal émissaire du Palais pour calmer le jeu, il est clair que l’équipe entière reposait sur PEA, seul capable de défendre les intérêts de ses coéquipiers. Avec le soutient de Mario Lémina, tout devenait compliqué.
Les collégiens du Palais Rénovation ont dû utiliser une stratégie vieille comme le monde : diviser pour mieux régner. PEA et Lémina out, les autres joueurs, moins féroces et qui avaient visiblement besoin de sortir de l’ombre, devaient s’aligner, en toute logique. Et c’est ce qui a été.
Même Freddhy Koula Moussavou est tombé dans le panneau…comme un débutant.