Par Agnès Limori
Alors que les populations s’attendaient à une simple figuration des panthères du Gabon à la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nation (CAN), qui se joue cette année au Cameroun, pays frontalier au Gabon, elles ont été surprises par des prestations de haut niveau.
Malgré les cas de Covid découverts dans la tanière des panthères et l’absence des pièces maîtresses telles Mario Lemina, Didier Ibrahim Ndong ou Pierre Emerick Aubameyang, la sélection gabonaise brille depuis son premier match face aux Comores.
Ce dimanche 23 janvier, les poulains de Patrice Neveu affronteront la sélection Burkinabè, en phase des 8e de finales. Ce sera un moment décisif, au cours duquel la sélection gabonaise aura besoin de balayer toutes les ombres chinoises, les doutes qu’on leur a si bien retenus.
Elle devra se battre pour son honneur propre, et démontrer qu’elle est capable de prouesses, et qu’on peut compter sur elle.
Ce sera donc pour l’honneur qu’elle jouera. D’abord pour le sien propre, ensuite pour celui de la patrie, qui a essuyé de nombreux revers au cours d’une compétition de ce type.
Dans son palmarès, la sélection nationale compte déjà 8 participations à la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Sur ces dernières, le Gabon a atteint deux fois la phase des quarts de finales. La première en 1996, en Afrique du sud, la deuxième en 2012, au Gabon, alors pays organisateur.
Si les poulains de Patrice Neveu battaient les étalons du Burkina Faso cet après-midi, ils renoueraient non seulement avec les quarts de finales, et pourrait espérer aller encore plus loin…pourquoi pas en demi-finales.
Battue en 2012 par le Mali en quarts de finales, à la suite de tirs aux buts, il y a, dans la sélection du Gabon, comme un goût de revanche.
