Par Pauline Ntsame
Tous les spécialistes s’accordent à dire qu’il est possible que le cancer de la prostate ne cause aucun signe ni symptôme aux tous premiers stades de la maladie. Cependant, il y a des signes, ou alors des symptômes qui apparaissent au fur et à mesure que se développe la tumeur. Cette dernière, insidieuse, provoque de façon irréversible des changements dans l’organisme que celui qui en est atteint pourra constater. Les plus évidents sont les habitudes urinaires inhabituelles. Mais attention, d’autres affections médicales peuvent causer les mêmes symptômes que le cancer de la prostate. D’où la nécessité de consulter un médecin dès constatation.
Parmi les symptômes les plus récurrents on note :
· Le besoin d’uriner plus souvent (mictions fréquentes), surtout la nuit;
· Le besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes);
· La difficulté à commencer à uriner (effort à la miction);
· Le jet d’urine faible ou lent;
· Le jet d’urine qui s’interrompt (il commence, puis il s’arrête);
· L’incapacité de vider complètement sa vessie;
· La difficulté à contrôler sa vessie (incontinence), ce qui peut entraîner des fuites urinaires;
· La présence de sang dans l’urine ou le
sperme;
· La sensation de brûlure ou douleur lorsqu’on urine;
· L’inconfort ou douleur quand on est assis, parce que la prostate est enflée;
· L’éjaculation douloureuse;
· La difficulté à avoir une érection (dysfonctionnement érectile);
· La douleur ou raideur dans le dos, les hanches ou le bassin qui ne disparaît pas;
· La fatigue.
Et dans des cas très rares, le cancer de la prostate peut aussi causer le syndrome dit paranéoplasique. C’est-à-dire un ensemble de symptômes, parmi lesquels une pression artérielle qui s’en trouve élevée, une fatigue régulière et une perte de poids, qui peuvent se manifester lorsque des substances libérées par les cellules cancéreuses perturbent le fonctionnement normal d’organes ou de tissus voisins ou éloignés de la tumeur.
Le cancer de la prostate est une tumeur qui évolue lentement. Et sur plusieurs années, il peut ou pas du tout entraîner des manifestations cliniques.
Soyez toujours vigilants, et ne laissez jamais que les choses évoluent avant de réagir !
Sources consultées pour la rédaction de cet article : fondation-arc.org et cancer.ca