Par Agnès Limori
La célébration du 12 mars 2022 au jardin botanique à Libreville du Parti démocratique gabonais (PDG) a suscité bien des interrogations. La formation politique d’Ali Bongo Ondimba a été priorisée, a bénéficié d’un traitement de faveur par les médias publics, payés par le contribuable gabonais.
Un état de fait que dénoncent les populations lesquelles attendent plutôt de ces médias un traitement équitable de l’information, et non un embrigadement du parti au pouvoir.
Depuis plusieurs années, le parti d’Ali Bongo Ondimba tient en otage les médias publics à chaque échéance électorale. Ce que redoutent, pour cette année, de nombreux gabonais, convaincus d’un énième passage en force du parti au pouvoir.
