Par Stive Roméo Makanga
Pris dans un tourbillon de sape médiatique et de sabotages en interne, Pierre Alain Mounguengui (PAM), le président sortant de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) a fait le choix de la réserve. Une position jugée opportune, d’autant que son bilan, loin d’être chaotique comme le prétendent ses très nombreux détracteurs, affiche une éloquence plutôt respectable. Décidé à terminer l’œuvre entamée, Pierre Alain Mounguengui est de nouveau candidat à l’élection imminente…contre ceux qu’il a fabriqué, pour la plupart. Au total, six candidats concourront, sur les huit postulants de départ.
La commission électorale a rendu publique, mardi 22 mars finissant, la liste définitive des prétendants. Jérome Effong Nzolo, Valérie Ondo Ebe, Dieudonné Ndoumbou Likouni, Désiré Meba Me Fama et Dieudonné Wayi apparaissent sur cette dernière.
Parmi eux, Pierre Alain Mounguengui (PAM), le président sortant de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT).
Si la critique, que l’on sait ventilée sur les principaux canaux de communication par ses adversaires ne l’effraie pas, c’est parce que le président-candidat sait qu’il ne s’agit que de chimères, et que les principaux électeurs en savent long sur ce qui est travesti sur la toile.
TENTATIVES DE PARALYSIE
A l’approche du scrutin, les conciliabules de paralysie ont, semble-t-il foisonné.
D’abord, Pierre Alain Mounguengui a été accusé de bloquer l’organisation du championnat national. Une confusion qui n’a pas prospéré, puisque chacun a fini, au fil des jours par comprendre que la tenue de cette compétition nationale relevait plutôt de la Linaf et non de la FEGAFOOT, et que cette inertie tirait son origine du fait de la mise en application par le gouvernement des mesures covid.
Ensuite, il y a eu l’épisode Molina et ses « révélations ». Des « informations » qui, si tant est qu’il nous faut les considérer comme telles, gracieusement livrées par Freddy Koula, ont affiché toutes leurs incohérences. Et, suivant toute logique, les raisons de ce subterfuge ont été très vites mises à nu. « L’Affaire Capelo » n’aura été, en fin de comptes, qu’un argument de plus pour atteindre PAM…sans succès.
Enfin, il y a cette convocation de la Commission nationale de la lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), l’institution chargée de la prévention, de l’investigation et de la consultation sur l’enrichissement illicite. PAM y avait été convoqué le 7 février dernier. Il s’était agi pour cet organe, d’interroger ce dernier sur des faits de corruption et d’enrichissement personnel. Une manœuvre de ses adversaires, dont il a pourtant contribué pour beaucoup, à bâtir les carrières.
L’interrogatoire achevé, toutes les informations obtenues par la CNLCEI et le B2 ont appuyé que la gestion de PAM ne souffrait d’aucune compromission et ou concussion. Toute chose qui a concouru à taire, même si momentanément, le regain de ses contempteurs.
LE BILAN
Candidat et promoteur d’une consolidation éventuelle en vue de progresser, PAM dispose bien d’un bilan.
Dans une infographie réalisée par son service de communication et dont notre Rédaction a obtenu copie, les preuves y sont formelles.
Sous sa présidence, la FEGAFOOT a déjà réalisé à 90%, les travaux pour la construction d’une boutique de cet organe. A cette réalisation, il faudra également ajouter l’avancement significatif des travaux du Centre technique de Bikélé.
Puis, il y a aussi l’obtention des financements pour la construction des sièges de quatre ligues. Ont même déjà été retenues, les Ligues du Woleu Ntem, de l’Ogooué Ivindo, de la Ngounié et de la Nyanga.
Outre ces points, il y a aussi l’organisation du tournoi national féminin à Tchibanga, le tournoi national U15 à Lambaréné, le championnat national U17 à Oyem, et le championnat national D3 à Port-Gentil.
Sous PAM, l’on devra aussi ajouter l’organisation d’un séminaire des journalistes sportifs à Lambaréné, et celui des entraîneurs dames à Oyem. Sans oublier celui des secrétaires généraux et des présidents des ligues, à Lambaréné.
Loin d’être exhaustif, le séminaire de formation des médecins des clubs, des arbitres et des entraîneurs à Libreville, sont autant d’activités réalisées.
Sur le plan international, PAM a conclu, pour le compte de l’institution qu’il dirige, des partenariats non négligeables avec l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Maroc.
Et, cerise sur le gâteau, par le déploiement de son leadership, le président sortant de la FEGAFOOT a pu obtenir que le Gabon figure, enfin, dans le classement FIFA.
Le pays y est 18e en Afrique, et 132e au classement mondial.
Autant de réalisations que ne sauront contester ses adversaires, qui ont plutôt peiné à trouver la petite bête qui aurait pu l’arrêter. Mais les dés sont jetés, et la détermination de PAM encore plus incandescente.
