Par Samuel Boueka Youmi
C’est pour soulager le Conseil municipal de Koulamoutou, confronté à la modicité de ses moyens, qu’une importante réflexion devrait être menée, dans la perspective de rendre attractive cette ville.
Son édile, Rigobert Nzenguet Lola avait fait la présentation de sa vision, ce dès la mise en place du Conseil municipal. Il s’agissait notamment de la lutte contre l’insécurité.
Mais outre cette problématique majeure, de nombreux problèmes restent prépondérants, à l’exemple des voiries qui jalonnent cette ville logovéenne.
Dans la perspective de soulager le conseil municipal dans l’exercice de ses missions régaliennes, un soutien des cadres de la localité pourrait être une solution pour lutter contre les bourbiers et buses non curées, une préoccupation toute aussi importante que celles citées ci-dessus.
À chaque retour des pluies, les édifices publics sont confrontés à des sinistres. Qu’il s’agisse de la mairie, des structures sociales ou des logements des enseignants, tout est à chaque fois endommagé.
Pour certains cadres et anciens enseignants, les opérateurs économiques peuvent contribuer à soulager les difficultés qu’endure la ville.
Il y a plusieurs années déjà, l’un des gouverneurs avait lancé une collecte de fonds, en vue de curer le caniveau qui obstrue le passage d’eau qui se situe au niveau du lycée des logements des professeurs.
Cette opération citoyenne avait soulagé les usagers.
En prélude à la saison sèche, une réflexion allant dans ce sens, menée précisément avec un soutien financier et matériel des élus nationaux, l’on pourrait permettre aux populations de passer les fêtes du 17 août dans un climat plutôt convivial.
L’important bourbier qui se situe même au cœur du centre ville est une honte. À la fois pour les autorités locales, et pour les cadres politiques de la ville.
Les populations, désireuses de voir cette situation conjurée, interpellent les bonnes volontés à soutenir le Conseil municipal de Koulamoutou, principalement dépourvu d’engins lourds et d’un personnel capable de réaliser des travaux du genre.
Mais la contribution de la direction générale des Travaux publics (TP) pourrait aider à balayer définitivement le problème.
Les apports de tous sont donc attendus.