Par Pauline Ntsame
Par un accord signé mercredi 4 mai courant, l’Observatoire pour la défense des droits de la femme et de la parité (ODEFPA) et la Société d’exploitation du Transgabonais (SÉTRAG) se sont entendus sur les questions relatives aux formes de violences basées sur le genre.
Un projet prévu pour durer plusieurs mois en faveur des communautés établies le long de la voie ferrée.
Par cet engagement tacite de travail, les deux entités souhaitent conduire des campagnes de sensibilisation inhérentes à toutes formes de violences basées sur le genre.
Une initiative qui intervient peu après la formation des formateurs référents organisée par la direction du développement durable, et qui devrait s’étendre sur 3 mois.
« l’objectif de ce partenariat étant le déploiement des actions au sein de la Setrag et, au niveau des communautés en renforçant leurs capacités et connaissances sur la question des violences basées sur le genre. Ceci au travers des actions de mobilisation communautaires axées sur la prévention, la sensibilisation, la transmission des informations sur la typologie, les facteurs, la communication des mécanismes de plainte pour les victimes », a indiqué Christian Magni, le directeur général de la SÉTRAG, avant d’ajouter : « l’expertise sollicitée consiste à prévenir des discriminations de tout genre et constitue une arme indispensable à l’accompagnement des managers, des salariés et des prestataires de l’entreprise pour un meilleur vivre ensemble ».
Pour Honorine Nzet Biteghe, présidente de l’ODEFPA, il s’agit avant tout de défendre les droits humains. Aussi, la question VBG est une problématique sociétale à caractère mondiale qui constitue toujours une préoccupation.
Dans la perspective de lutter contre toutes les formes de violences faites sur le genre, le gouvernement a pour sa part commencé à jouer sa partition, ce par la mobilisation générale, des affichages « Elle et Lui ».
Le critère compétence étant le seul qui vaille, en entreprise, la coexistence des deux genres devrait constituer la norme.
Conformément à la feuille de route RSE 2018-2023 du groupe Eramet dont la SÉTRAG est une filiale, cette signature devrait apporter tous les effets positifs attendus.