Par Stive Roméo Makanga
C’est dans la perspective de traduire en actions concrètes et dynamiques la vision du chef de l’État sur les violences basées sur le genre, notamment, que Dr Guy Patrick Obiang Ndong, ministre de la Santé et des affaires sociales, a pris langue avec les points focaux des commissariats de police du Grand Libreville, jeudi 5 mai courant.
Il s’est agit plus explicitement de la consolidation du dispositif juridique d’assistance des femmes victimes de violences, ce par la mise à disposition du numéro vert 1404.
Résolu à rendre effective cette volonté du président de la République, Dr Guy Patrick Obiang Ndong a invité ses interlocuteurs à une mutualisation des efforts, de même qu’une synergie plus explicite, le dispositif précité.
De fait, la mise en place d’équipes de veilles parées à toute intervention en cas d’alerte, a constitué pour le membre du gouvernement, une urgence significative.
Aussi, les parties prenantes appelées à jouer un rôle déterminant pour que cessent les violences faites aux femmes, fait particulièrement redondant de notre société et engagement important des pouvoirs publics reste pour Dr Guy Patrick Obiang Ndong, l’objectif primordial.
Pour une synergie d’actions, le membre du gouvernement a dit mettre au fait le ministre d’État en charge de l’intérieur, de la nécessité d’organiser des rencontres mensuelles de reporting, lesquelles auraient pour lui l’effet d’établir une traçabilité des interventions qui découleront des appels du 1404.
Et pour pallier les difficultés observées dans le règlement des frais de réquisition à médecin, le ministre de la Santé et des affaires sociales a fait la suggestion d’une prise en charge par la CNAMGS, par le moyen des filets sociaux, de toutes ces torpeurs vécues par certaines familles démunies.
Une mesure qui devrait conséquemment, et l’on s’en doute bien, rendre plus efficientes les procédures.