Par Samuel Boueka Youmi
Alors que l’on croyait l’affaire mise sous le coude par l’antenne de la Police d’investigation judiciaire (PJ) à Koulamoutou, le tribunal a finalement auditionné les professionnelles du sexe.
Si elles ont été évasives dans leur plaidoyer, proférant des accusations à l’endroit de certains acteurs de la communication, le soutien des populations envers les agents de forces de l’ordre et de sécurité par contre, ne s’est pas fait attendre.
D’ailleurs, l’ONG locale a appelé le procureur à décourager ce genre de pratiques dans une ville où l’immigration clandestine bats le record, d’une part, et l’orpaillage clandestin, soupçonné d’être entrepris avec l’appui de certains responsables administratifs et des forces de sécurité, fait couler beaucoup d’encre et de salive, d’autre part.
Les populations qui découvrent que les prostituées sont constitués en grande partie de congolaises, en situation irrégulière sur le territoire, ainsi que de certaines gabonaises toutes sans exceptions originaires du village Lemenguet m, à Pana, tend à devenir une organisation bien outillée.
Si d’autres font dans les petits métiers, sortes de couvertures à leur activité réelle, il est clair que le phénomène s’accroît de plus en plus à Koulamoutou.
Pour l’heure, certaines ONG et certaines associations qui luttent contre la prostitution et la destruction de l’environnement, ont déjà témoigné pour ce dossier, leur soutien au procureur de la République près du tribunal de Koulamoutou, et l’encouragent à ne surtout pas céder aux pressions invisibles, d’où qu’elles viennent.
Le verdict est attendu pour le 29 juin prochain.