Par Stive Roméo Makanga
Reçue par Hugues Mbadinga Madiya, le ministre de la Promotion des investissements, la communauté des hommes d’affaires français résidents au Gabon a échangé avec le membre du gouvernement. Il s’est agi, pour les différentes parties, d’échanger sur les nouveaux modèles économiques, et faire des projections sur les exigences actuelles, qui requièrent très souvent une adaptation particulière.
Outre sieur Madiya, prenaient aussi part à cette rencontre de haut niveau Madeleine Edmée Berre, ministre du Travail et de l’Emploi, Nicole Jeannine Lydie Roboty épouse Mbou, ministre de l’Économie et de la Relance.
Au vue de la teneur des discussions et des implications de leurs institutions respectives, sieurs Yves Sylvain Moussavou Boussougou, secrétaire exécutif du Conseil national du Plan d’accélération et de la transformation (PAT), Ghislain Mboma Mouandza, directeur général de l’Agence nationale de la promotion et des investissements (ANPI), ont aussi honoré de leur présence.
Des discussions qui ont eu lieu en présence d’Alexis Lamek, ambassadeur de France au Gabon.
Échangeant sur les différentes problématiques, les principaux interlocuteurs du gouvernement ont au préalable mis en exergues quelques insuffisances, dont il était juste de relever.
Une démarche représentative du dialogue public-privé initié par le gouvernement Ossouka Raponda, par le ministère de la Promotion des investissements.
Au cours des discussions, occasion a été donnée aux collaborateurs d’Ossouka Raponda de préciser la méthode du gouvernement, en ce qui concerne l’accompagnement réservé aux investisseurs français, dans l’objectif que ces derniers contribuent de façon significative à l’éclosion de l’économie gabonaise.
Sur les nombreuses interrogations soulevées par la communauté des hommes d’affaires français, notamment en matière de d’attractivité du Gabon, de compétitivité des entreprises nationales, du règlement de la dette intérieure, de TVA, des paiements étrangers et de réglementation CEMAC, du droit du travail et du soutien au prix du pain et du carburant, les trois membres du gouvernement ont apporté des réponses non équivoques à leurs interlocuteurs.
“Le Gabon continue d’entreprendre des réformes structurelles visant l’amélioration de l’environnement des affaires” a précisé Hugues Mbadinga Madiya, ajoutant que ” le gouvernement a également adopté le projet de loi fixant cadre général de l’investissement au Gabon”.
Une réforme qui, cumulée aux dispositions du nouveau code du travail, des mines et des hydrocarbures, adopté il y a peu, contribuent fortement à l’attractivité et à la compétitivité du climat des affaires au Gabon.
” Les entreprises françaises sont prêtes à aller loin encore au Gabon”, a déclaré Alexis Lamek, appréciant la teneur des réformes engagées jusqu’ici par les plus hautes autorités.
Grâce aux efforts de diversification intervenu par la mise en route du PAT par le gouvernement, et ce malgré les écueils inhérents à la crise du pétrole intervenue en 2014, puis à celle née de la Covid-19, force est de reconnaître que l’économie gabonaise s’est remis sur les starting-blocks.
Premier fournisseur du Gabon, avec 27% de part de marché, la France a su conforter sa position.
Pour rappel, il y a bien des décennies que la communauté française est bien établie au Gabon, participant de fait à son développement économique.
Avec une présence multisectorielle dans les secteurs du bois, du pétrole, des mines, de la grande distribution, des télécoms et des services, la France a su se diversifier au Gabon. Bien que faisant face à la concurrence déloyale de l’Asie, leur rôle dans la relance de l’économie gabonaise reste prépondérant.
Gabon/Promotion de l’investissement : franche discussion entre le gouvernement et les hommes d’affaires français
Article Précédent