Par Joseph Mundruma
L’affaire est très évoquée dans un pays comme dans l’autre. Selon une source digne de foi, sept (7) exploitants forestiers gabonais ont été interpellés par une unité de l’armée congolaise, à Mabanda, dans la Nyanga.
Exploitant dans une forêt proche de la frontière du Congo, les 7 gabonais se sont vus conduire manu militari, alors qu’ils détenaient pourtant des permis gabonais, leur donnant tous les droits d’exercer leur activité.
Selon notre source, les militaires congolais reprocheraient aux forestiers d’exploiter dans une forêt qui serait la propriété du Congo.
Englués dans un bras de fer impitoyable, les militaires ont exigé aux eaux et forêts gabonaise, ainsi qu’au responsable de la société, d’effectuer le déplacement pour le Congo, aux fins de constater l’infraction.
Pris dans cette impasse, certaines autorités gabonaises auraient déjà engagé quelques négociations avec leurs homologues congolais, mais jusqu’ici sans succès.
Une situation qui intervient quelques jours seulement après que le Colonel Hubert Ella Ekogha soit descendu armé jusqu’aux dents, dans la petite localité de Bakoumba. Une expédition jugée punitive contre les exploitants illégaux d’or congolais.
Serait-ce possible que nous soyons dans une situation de réponse de berger à la bergère ? Tout semble corroborer cette thèse.
Quoique les prochains jours devraient pouvoir nous en dire un peu plus.
En attendant, les 7 gabonais interpellés devront passer quelques nuits au Congo, en attendant que les leurs effectuent le déplacement, comme exigé par l’armée congolaise.
Nous y reviendrons.
