Par Michel Mbinah
Un vent nouveau souffle sur Santé Pharmaceutique de Nkok, laquelle usine après une phase de doute, vient de revoir à la hausse sa perspective de marché au Gabon et dans la sous-région. La convention signée avec la BEDEAC et Orabank à hauteur de 7,5 milliards serait l’élément dopant.
Opérationnellement, ce regain de confiance de l’usine Santé Pharmaceutique de Nkok fait suite à des discussions fructueuses que cette structure a eu avec l’Etat gabonais. Et cela devrait se traduire, par un investissement de capacité.
Selon son Directeur Général, Rajeev LILA, le nouveau redéploiement de l’usine basée à Nkok vise à mettre en place une politique sous régionale des médicaments.
Sur cette base, Santé Pharmaceutique va construire une nouvelle usine destinée à la production de glucosés souvent en rupture de stock sur le marché local.
Entre temps, on parle d’une usine qui produisait déjà 45 types de médicaments dont près de 320 millions de comprimés, 180 millions de gélules, 45 millions de sirop et 6 millions de pommades.
Toutes ces tendances lourdes en terme de production de médicaments, confèrent à Santé Pharmaceutique de Nkok l’une des plus grandes capacités de production de la sous région.
Aujourd’hui avec ce niveau de fonctionnement, les pays de la CEMAC dont le Gabon, vont bien prendre en charge le paludisme, la tuberculose et le sida.
Il apparaît clairement établi par le management de Santé Pharmaceutique, que ces nouveaux investissements obtenus avec l’appui des plus hautes autorités gabonaises vont permettre de rendre accessible des médicaments à moindre coût auprès des populations.