Par Agnès Limori
« En arrivant à la maison, je me suis couché. Vers 6 heures, les proches de Dallas sont arrivés à mon domicile pour me questionner à propos de leur sœur. Je leur ai dit que je n’en savais rien. Puis, il m’ont mis au courant de l’incendie. ». C’est le témoignage effroyable de Joël, élève en classe de terminale au lycée Simon Oyono Aba’a de Bitam, peu après que le corps sans vie de sa petite amie ait été découvert dans la maison de ses parents, totalement réduite en cendres.
LES FAITS
Selon une récente publication du quotidien L’Union, Joël et Dallas (17 ans et en classe de 4e) étaient en couple lorsqu’un soir, alors qu’ils s’entretiennent dans l’une des chambres de la maison familiale, au sujet de leur couple d’écoliers, cette dernière parle d’un certain Carlos, apparemment mieux que lui.
Fou de rage, Joël laisse éclater une dispute, avant de tenir sa petite amie par le cou. Mais la pression exercée sur la jeune fille est trop forte. Au bout de quelques minutes, cette dernière finit par s’écrouler.
Constatant son acte irréfléchi, Joël sort immédiatement de la chambre et se rend dans la pièce principale. Là, désemparé, il constate aussi que la cousine de Dallas, sa petite amie, et d’autres membres de la famille sont occupés à regarder la télévision dans l’une des chambres voisines.
Sur quoi il décide d’aller à la cuisine. Par un coup de regard furtif, il observe que des marmites sont au feu. Alors il saisit une boîte d’allumettes et retourne très vite dans la chambre, met le feu et attise la flamme avec des habits.
Le coup étant bien fait, Joël sort par la porte de la cuisine, qui donne derrière la maison, et s’enfuit.
Dallas, qui est inerte sur le sol de sa chambre, finit elle aussi comme le reste des affaires de la maison, a être consumée par les flammes.
Alors que tout le monde croyait à la thèse d’un incendie par le fait d’une marmite laissée au feu, il n’en était rien.
Et la vérité sortira de la bouche de Joël, finalement interrogé par la police d’investigations judiciaires.
Un drame vécu par les populations du quartier Essangui, et qui a laissé tout le monde dans la stupeur.