Par Pauline Ntsame
Ce mercredi 9 novembre, le spectacle fait larmoyer plus d’un. Les retraités, membres de la Machette syndicale des travailleurs gabonais vaillants (MSTGV), rejoints par d’autres structures syndicales, ont laissé parler leurs émotions.
Sous les regards de leurs compatriotes, sur la route adjacente au Ministère du Budget, ils se sont allongés sur le bitume, comme sur un lit. Objectif : revendiquer l’arrimage et la valorisation de la pension retraite, le paiement des indemnités des services rendus, les rappels, solde, l’avancement automatique et reclassement pour les fonctionnaires maltraités, l’attribution des postes budgétaires et matricules solde à ceux issus des recrutements sur titre et sortants des écoles.
Un chapelet de préoccupations qui ne sont, jusqu’ici, pas du tout satisfait par les plus hautes autorités de la République.
“On ne peut pas travailler toute une vie, et souffrir autant à la retraite. Nous ne méritons pas ça “, déclare un manifestant, outré.
“Je ne sais pas ce qu’on veut faire de ce pays, mais si on n’est même plus capable de respecter les droits de ceux qui ont consacré leur vie à servir la République, c’est plus la peine”, fait observer un autre.
Une situation critique, qui devrait déboucher vers une entente.
