Par Stive Roméo Makanga
C’est sous une liesse populaire, mercredi 14 décembre courant, dans le 4e arrondissement de Libreville et dans une salle chauffée à blanc, que de nombreux partis politiques de l’opposition, 16 au total, ont fait connaître leurs prétentions aux scrutins prévus pour 2023, de même que leur vision en matière de cohésion nationale et de gestion de la chose publique.
Il s’agit de l’Association pour le socialisme au Gabon (APSG), l’Alliance pour la renaissance nationale (ARENA), les forces patriotiques unis (FPU), le parti cercle Omega (PCO), le front d’égalité républicaine (FER), l’Union pour le progrès national (UPN), le parti socialiste unifié (PSU), le forum africain pour la reconstruction (FAR), entre autres, dans le cadre de cette première sortie officielle.
Ainsi, le CORP entend fédérer une kyrielle d’actions avec comme objectif, la réalisation par des moyens démocratiques et républicains d’une alternance politique “crédible”.
Elle souhaite également œuvrer à l’édification d’une société nouvelle dans laquelle vivraient “dignement des citoyens libres, solidaires et respectueux de l’État de droit”.
Réaffirmant leurs ambitions au cours de cette sortie, le CORP a dit “s’investir pour le développement intégral du pays, la cohésion nationale, la solidarité nationale, la justice sociale, le bien-être de tous, la prospérité partagée et le respect de la dignité humaine “.
Outre ces aspects importants, le CORP a aussi dit devoir “fédérer les partis politiques se réclamant de l’opposition démocratique, patriotique, républicaine et responsable au Gabon”.
En application de l’article 1er, alinéa 13 et de l’article 6 de la constitution de la République Gabonaise ainsi que la loi n°16/2011 du 14 février 2012 relative aux partis politiques, le CORP, regroupement de partis politiques envisage faire l’exposé de sa vision à la faveur d’un congrès, qui devrait se tenir le samedi 17 décembre prochain à Libreville.
Conduit par un directoire dont le mandat est rotatif, le CORP a également fait la synthèse, au cours de cet événement, de nombreux secteurs primordiaux jugés défaillants tels l’éducation, l’Économie et le social, pour ne citer que ceux-ci.
Dans une dynamique de rassemblement et de cohésion nationale, le CORP prévoit l’érection de mécanismes politiques viables, qui conviennent aux populations et sont respectueux du cadre légal. Il entend également être une force de proposition à l’occasion des grands enjeux électoraux.