Par Stive Roméo Makanga
Débuté lundi 15 mai dernier, l’atelier dédié au renforcement des capacités autour de la thématique des violences basées sur le genre (VBG), a connu son épilogue le jour suivant, mardi 16 mai avec en prime la restitution des travaux et la remise des attestations aux participants.
Avant cet épisode, il a été question pour Rita Ntsame Obiang, magistrate, d’épuiser un module entier consacré aux réformes récentes du Code civil, pénal et du travail.
Puis, à Ova Nguema, de la coordination technique Gabon Égalité, d’expliciter le mécanisme national de prise en charge holistique des Violences basées sur le genre (VBG), d’une part, et le dispositif existant et des acteurs de la prise en charge, d’autre part.
Il résulte donc des deux points suscités abordés avec faste, que le Gabon, par la volonté des plus hautes autorités de la République, a grandement œuvré à la mise en place des politiques publiques sociales fortes, de même qu’un arsenal juridique capable de réduire considérablement le phénomène grandissant des violences basées sur le genre.
Et, par une séance de travaux dirigés, le Colonel Moussavou, du ministère de l’intérieur, et Dr Marcia Angue, Conseiller technique MSAS, sont largement revenus sur les comportements à adopter en cas de VBG.
Ainsi, par cet atelier, le Centre d’Accueil Gabon Égalité (CAGE) a souhaité contribuer aux renforcement des capacités non seulement de son personnel, des associations partenaires de lutte contre les violences faites aux femmes,et de leurs points focaux auprès de l’Assemblée nationale.
À noter que les participants à cet atelier ont témoigné de leur engagement à faire prospérer la volonté des plus hautes autorités, par la mise en pratique des outils reçus au cours de l’atelier.
En outre, par les différents exposés présentés, il résulte que de nombreuses recherches effectuées au niveau national démontrent qu’une vaste majorité de femmes possède encore des connaissances insuffisantes, en matière de procédures et du corpus juridique pourtant rendu effectif.