Par Stive Roméo Makanga
À Libreville et Port-Gentil, des filières d’exportation clandestines de rebuts ferreux sont devenues de véritables mines d’or pour quelques hors la loi, qui échappent encore aux mailles de la justice.
Opérant en toute impunité en dehors du cadre réglementaire, lequel détermine pourtant la nécessité d’un avis de non objection des industries locales investies dans la production avec pour base principale cet intrant, et ce bien avant que l’administration compétente n’en autorise l’exportation, certains esprits malins ont fait le choix de l’illégalité.
De source digne de foi, quelques conteneurs en passe d’être exportés en catimini depuis le port de Libreville auraient été saisis par les autorités compétentes.
Depuis, de nombreuses questions subsistent. Comment ces conteneurs devaient-ils sortir du pays sans autorisation préalable ? Une question qui taraude les esprits de plus d’un, et qui laisse clairement transparaître l’existence d’un vaste réseau.
Et, de source sûre, il existerait à Port-Gentil, une vaste activité d’exportation des rebuts ferreux, laquelle créerait désormais de nombreuses interrogations sur le partage d’information entre les administrations compétentes, en matière des lois usuelles dans le secteur d’exportation.
Pour rappel, les déchets de métaux ferreux sont des chutes de fer provenant des déchets de fabrication de produits industriels et d’objets métalliques en fin de vie. Ils se composent de fer à plus de 90%.