Par E.L
La publication du calendrier électoral au soir du dimanche 25 juin, par le président du Centre gabonais des élections (CGE), Michel Stéphane Bonda a permis à la population (les électeurs futurs) d’y voir un peu plus clair.
Ce qui est pourtant loin d’être le cas de nombreux responsables politiques, qui dénoncent le calendrier électoral au motif que celui-ci ne respecterait pas certains articles du code électoral , notamment en ce qui concerne le délai d’affichage de la liste et celui de dépôt des candidatures, jugé court.
Une autre catégorie dénonce les nouvelles conditions qui voudraient maintenant que pour les élections locales par exemple, chaque colistier paie un montant de 20.000F ou 30.000F à la Commission de lutte contre l’enrichissement illicite.
C’est un élément dans le processus électoral au Gabon, au-delà de la caution. Cette nouvelle donne laisse entrevoir des difficultés pour des nombreux candidats au Conseil municipal ou départemental, dans la composition de leurs listes respectives.
Certains observateurs de la scène politique nationale estiment à tort ou à raison que cette mesure vient freiner l’égalité des chances prônée par les plus hautes autorités de notre pays. Voilà comment de nombreux responsables politiques se retrouvent comme plantés.
Qu’à cela ne tienne, Lezin Gualbert Koumba Mbadingalt, président du Parti du renouveau national (PRN), candidat à la mairie de Libreville, dit poursuivre son action sur le terrain.
Rappelont au passage qu’il s’est entretenu le week-end dernier avec les populations du quartier Bangos deux églises, dans le cinquième arrondissement de Libreville pour présenter sa vision.