Libreville peut pousser un ouf de soulagement après la récente décision de la Cour d’appel de Paris du 5 avril 2022 courant, laquelle a déclaré que le Gabon ne paiera pas les 90 milliards exigés par le groupement Santullo.
Aussi, l’arrêté portant annulation de la décision de la Cour d’arbitrage de la chambre de commerce internationale, lequel condamnait en 2019 l’État gabonais de payer ce montant à l’entreprise de BTP dirigée par l’ancien homme d’affaire italien a été rendu public.
L’entreprise avait porté plainte à l’État gabonais pour non versement de fonds après la réalisation, selon elle, de nombreux chantiers tels les routes, les points etc.
Mais la défense gabonaise avait brandit des preuves de compromissions, lesquelles établissaient la culpabilité du patron de Sericom Gabon comme ayant reçu ces contrats par des voies de corruption, et non par appel d’offre, ainsi que l’exige les procédures en la matière.