Par Stive Roméo Makanga
En prélude à “L’Aïd El-Fitr” ou “Fin du Ramadan”, l’imam Tidjani Babagana, investit Grand imam du Gabon il y a peu par Abdul razzak Kambongo, le chef de la Communauté musulmane, a prononcé un discours circonstanciel comme il est de tradition.
Si dans son laïus le guide spirituel a rappelé le caractère important de la période du Ramadan observée par sa communauté un mois durant, il a en outre profité de cette occasion pour lancer un appel à “ses frères et sœurs dans la foi”, sur la nécessité de parvenir à la “réconciliation”, à la “tempérance”, à la “fraternité” et “au respect de l’autorité”. Des attributs de caractère qui, selon lui, sont prescrits par “ALLAH et son prophète”.
Sans déroger à la règle, l’imam Tidjani Babagana a de facto tenu à honorer les mémoires de ceux qui, à l’instar du reste des membres de la communauté musulmane du Gabon, ont entrepris la période de jeûne mais n’auront pas eu l’occasion de l’achever.
Puis, dans la même perspective, il n’a pas manqué de rendre un “hommage particulier” à quelques personnalités, notamment celles qui ont “présidé aux destinées de l’Islam” au Gabon, dont Mohammed MOAPA BETSA, président du Conseil Islamique du Gabon (CIG), Momar Latyr MOUCKETOU GAYE, président du Conseil National Islamique du Gabon (CNIG), et le général Khadim Oyabi, président de l’Union des Musulmans du Gabon (UMG).
En parfaite adéquation avec les soubresauts ayant émaillé la communauté musulmane du Gabon ces derniers mois, l’imam Tidjani Babagana a tenu tout particulièrement à remercier Brice Clotaire Oligui Nguema, le président de la Transition, pour son implication dans le dénouement de la crise récente.
Achevant son propos, il a également appelé l’ensemble de la communauté musulmane du Gabon à adresser des prières en faveur des institutions de la République, en vue d’un aboutissement heureux du Dialogue national inclusif qui a lieu au stade de l’amitié sino gabonaise d’Angondje, durant tout le mois d’Avril.