Par la Rédaction
Plusieurs habitants de la commune d’Akanda, principalement ceux résidant derrière le stade de l’amitié Sino gabonaise, n’ont eu que leurs yeux pour pleurer, ce après la destruction de leurs maisons et autres débuts de construction.
Selon un concerné, Yvon Patrick Rombongouera, le maire de la commune, serait revenu tout raser, au motif qu’il y aurait en ces lieux, un projet de construction déjà bien ficelé par l’institution qu’il dirige.
Un propos que certains riverains victimes de la destruction de leurs biens estiment totalement fallacieux. “La mairie d’Akanda est arrivée au terme de son mandat et a clos son exercice budgétaire, quel projet y aurait-il à cet endroit et en ce moment, qui justifie que l’on ait rasé nos bâtisses en pleine érection ?”, s’interroge une victime.
Et: “Il sait très bien que la procédure est pendante au tribunal et le tribunal est en grève. A quel moment a-t-il obtenu la décision de justice lui donnant le droit d’engager des destructions comme il l’a fait ?”, a poursuivi notre interlocuteur, précisant que le litige foncier les opposant à la mairie centrale d’Akanda était encore pendant devant le tribunal.
De fait, monsieur Rombongouera n’avait pas le droit de procéder à la destruction de leurs biens, sans l’obtention préalable d’une décision de justice en bonne et dûe forme.
Et puisque le politique et le social restent extrêmement liés, désormais, les victimes n’ont de cesse de s’interroger : “ça c’ est quel projet de l’ État qui intervient en fin mandat ? Déjà, monsieur Rombongouera est 17e sur la liste des locales, s’agit-il d’une façon pour lui de mettre en difficulté son successeur, qui aura à reprendre la main sur cette affaire et donc payer les dégâts ?”
Des destructions qui affectent les principales victimes, en période électorale, et qui font déjà jaser plus d’un. “Nous avons comme cette impression que monsieur Rombongouera veut noircir nos coeurs contre le Parti Démocratique Gabonais (PDG), et nous emmener à voter contre Ali Bongo Ondimba”, fulminent-ils de colère.