Par Stive Roméo Makanga
Face aux journalistes, à la faveur d’un plateau spécial dédié à son ouvrage, Alain Simplice Boungoueres, accompagné de Rodrigue Maïssa Nkoma, l’éditeur, et de Francis Edgard Sima Mba, le critique, a eu l’occasion de construire son argumentaire. Toute la synthèse de l’Émergence, en tant que projet politique d’Ali Bongo Ondimba, a été faite avec des arguments non moins plausibles, même si dithyrambiques.
Il n’y a pas plus pertinente manière de défendre une thèse que de commettre un ouvrage. Cet axiome, Alain Simplice Boungoueres, député du Parti démocratique gabonais (PDG), 2e siège du département de l’Ogoulou, au sud du Gabon, l’a compris mieux que quiconque.
Son essai politique dédié à l’œuvre d’Ali Bongo Ondimba, son combat, son engagement, sa détermination à traduire en actes concrets ses projets de développement pour le Gabon, lui a pris cinq années d’observation et de rédaction.
Déjà, Alain Simplice Boungoueres déconstruit ce qu’il considère comme des faux concepts ou raisonnements qui ont gangrené l’opinion. Aussi bien nationale qu’internationale.
Preuve en est de l’accident vasculaire cérébral (AVC), tel que présenté par l’ensemble des médias, repris en boucle, comme une sorte de mantra, par l’opposition gabonaise d’une part, et la société civile d’autre part.
Pour l’élu du peuple, il faut entendre de cet épisode de Ryad que le chef de l’État a eu un “accident de travail”.
“Ali Bongo Ondimba était en mission de travail lorsque cet incident est intervenu”, justifie Alain Simplice Boungoueres, alors interrogé par Marina Bouassa, présentatrice télé du service public, à la faveur d’un plateau spécial dédié à la présentation de son ouvrage.
Pour lui, tous les évènements post Ryad sont exemplaires de la volonté, de même que de la détermination d’Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de chef de l’État, d’atteindre coûte que coûte l’objectif fixé pour 2025.
Dans son opuscule, il revient sur l’Émergence, en tant que concept politique, et le décrit comme un mouvement progressif, dont les effets prennent forme tout doucement.
De la stratégie déployée par le gouvernement dans la perspective de lutter contre la crise covidienne aux réalisations nées du magistère d’Ali Bongo Ondimba, le député de l’Ogoulou ne pérore sur rien. Il est, de son point de vue, essentiel d’apprécier ce qui a été fait par le chef de l’État à leur juste valeur, et que, tel que décliné dans son Plan d’accélération et de transformation (PAT), tout devrait progressivement s’imbriquer pour former un ensemble homogène.
Un avis que partage Rodrigue Maïssa Nkoma, son éditeur, qui estime par ailleurs qu’il faut être particulièrement doté d’une réelle volonté de servir, de remplir les devoirs de sa charge pour poursuivre sa perspective, comme le fait le chef de l’État.
Pour les deux hommes, l’accident de travail dont a été victime le président de la République est bien loin d’avoir tué son ambition de faire du Gabon un pays émergent.
Alain Simplice Boungoueres précise, entre autres thèse, que les deux magistères d’Ali Bongo Ondimba ne se résument en réalité qu’en six années pleines d’exercice, si l’on considère certains facteurs exogènes comme la crise sanitaire. Cette logique mathématique établie, l’on ne saurait parler que d’un seul septennat.
Aussi, pour des questions de logique et d’équilibre, Alain Simplice Boungoueres considère qu’Ali Bongo Ondimba devrait à nouveau briguer un énième mandat. Toute chose qui lui permettrait de poursuivre et de conduire à terme l’ensemble des projets entamés durant le septennat finissant.