Par Pauline Ntsame
En matière de gestion de football, il y a des pays africains qui peuvent être cités pour exemple, et le Sénégal, qui vient d’obtenir son premier sacre continental en est un.
Aliou Cissé, entraîneur des Lions de la Teranga depuis 2015, et dont le contrat avait été prorogé jusqu’en 2022 par la Fédération sénégalaise de football (FSF), donc cette année, a confirmé cette thèse qui veut qu’il y a de la matière en Afrique.
Avec la sélection sénégalaise, le coach a un palmarès élogieux. Finaliste malheureux lors de la CAN 2019, il compte déjà deux participations à cette grande compétition continentale, assortis d’une participation à la Coupe du monde de 2018.
“Il n’y a aucune raison de ne pas continuer avec lui. Depuis sa nomination en février 2015, nous avons participé à deux CAN et à la Coupe du monde 2018” avait fait remarquer Me Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) au moment où l’appel au limogeage d’Aliou Cissé se faisait de plus bel.
Pourtant, Aliou Cissé ne touche pas un salaire mirobolant comme ceux des autres coachs des équipes africaines. Le sélectionneur des Lions de la Teranga touchait 9 millions de francs dans son précédent contrat, lequel avait été revu à la hausse, à 15 millions mensuels précisément.
Très constant, après une première participation en 2018, Aliou Cissé devrait logiquement mener une nouvelle fois ses poulains vers une seconde participation à la Coupe du monde au Qatar en 2022. Apres la finale de dimanche 6 février au Cameroun, les Lions de la Teranga affronteront une nouvelle fois les Pharaons d’Egypte.