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Alliance Politique pour le Gabon (APG): Paul Marie Gondjout explicite les spécificités de son offre

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

Pour Paul Marie Gondjout, leader principal de l’Union Nationale Initiale (UNI), l’Alliance Politique pour le Gabon (APG), projet fignolé par ses soins, se présente comme “une passerelle pour l’avenir”, un entregent judicieux, nécessaire dans la perspective d’ “unir les forces progressistes pour bâtir le Gabon”. Explicitation faite devant la presse nationale et internationale.

C’est dans un laïus dépouillé de tout équivoque que Paul Marie Gondjout s’est principalement adressé à la presse, au siège de l’Union Nationale Initiale (UNI), à l’ancienne SOBRAGA, dans le 1er arrondissement de Libreville. Objectif : faire l’exposé de sa réflexion politique qu’il a très adroitement baptisée “Alliance Politique pour le Gabon (APG)”.

À l’entame de son propos, le président de l’UNI a fait l’autopsie du Gabon, concluant, de son point de vue, qu’au bout de 55 ans de gestion, il était évident que le Parti Démocratique Gabonais (PDG) ne constituait plus un espoir pour les populations.

Aussi est-il logique et urgent, estime-t-il, de redessiner le schéma actuel.
“Le jeu politique est verrouillé par le parti au pouvoir et le système qu’il sert, au grand dam des aspirations profondes des populations”, a-t-il déclaré.

Fort de cette observation, Paul Marie Gondjout reste formel: “C’est fort de cela que l’UNI soumet l’offre politique d’ “Alliance Politique pour le Gabon”, avec comme perspective une union de tous les gabonais “autour d’un projet politique alternatif”.

Par cette dynamique, le leader de l’UNI espère atteindre “plus de démocratie dans l’intérêt de la paix et de la Concorde nationale”, et aussi “plus de développement et de prospérité économique “.

C’est en considération de tous les quiproquos observés sur les plans politique, social, économique, sécuritaire et migratoire, qu’il est important, au sens du président de l’UNI, de repenser le Gabon.
“La situation du pays est très préoccupante et nécessite un changement de mode opératoire pour ouvrir une nouvelle ère politique plus inclusive et plus consensuelle”, a-t-il martelé.

Faisant le point de tout, Paul Marie Gondjout constate pour le déplorer qu’en dépit de son excellent PIB/H, l’un des plus enviables en Afrique, le Gabon enregistre pourtant des statistiques sociales des pays pauvres.
À cela s’ajoutent le déficit de “démocratique”, “de gouvernance publique”, “d’insuffisance d’infrastructures et d’équipements”, “d’insécurité et d’injustice”, “de vie chère et sous-emplois”, autant d’éléments dangereusement cumulés, qui conforte le premier responsable de l’UNI de l’urgence d’un sursaut patriotique.

“Il est justifié de relever que notre pays est dans un état très inquiétant de “léthargie et d’immobilisme” qui se caractérise par une “situation sociale critique”, “un climat politique délétère” et “une économie amorphe” qui peine à se diversifier “, allègue-t-il, ajoutant: “le pays se clanise et se radicalise dangereusement avec un risque mortifère de violence de toute part”.

Ainsi, pour échapper au pire scénario qui pourrait survenir, Paul Marie Gondjout propose-t-il une “Alliance Politique pour le Gabon “, convaincu que si considérée d’intérêt général, elle pourrait servir de point de départ à un renouveau de tout.

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