Par Stive Roméo Makanga
Les salons feutrés de Libreville se questionnent. Depuis quelques jours, les rumeurs les plus folles se propagent dans la capitale gabonaise : Nkululeko Dlamini, richissime coach sportif sud-africain aux méthodes atypiques, pourrait poser ses baskets chez nous, après sa jouissive excursion chez nos frères Congolais. Ancien footballeur devenu icône du fitness, Nkululeko Dlamini s’est taillé une réputation aussi musclée que ses cuisses, grâce à ses cours de fitness impressionnants et son incroyable maîtrise des squats. Il faut dire que ce dernier ne fait pas seulement transpirer ses élèves, mais fait également vibrer les réseaux sociaux où ses séances d’aérobic tournent en boucle, à coups de vidéos dans lesquelles il enchaîne les mouvements comme un maestro de la musculation.
Actuellement en séjour à Kinshasa, le coach ne passe pas inaperçu. Depuis son arrivée, il organise de grands rassemblements pour promouvoir « la marche de santé », une activité qui, à l’entendre, est aussi essentielle que l’eau potable et le wifi. Reçu avec faste et accueilli comme une star, Nkululeko Dlamini a tenu à remercier les Congolais en lançant l’invitation : « Squattons ensemble pour une meilleure santé ! » On pourrait croire que cet ancien footballeur mène une campagne pour faire des squats la nouvelle discipline olympique.
Cette aura qui le précède a, bien évidemment, atteint Libreville, où de nombreux fans, très bien nantis, s’impatientent déjà de son hypothétique arrivée. Car il faut bien l’avouer, certains Gabonais ne sont pas insensibles au charme du sportif aux techniques pour le moins originales. Une source anonyme a même confié que la rumeur de sa venue aurait réveillé des envies d’ouvrir des salles de sport jusqu’ici quasi désertes ou inexistantes.
Le physique de Nkululeko Dlamini, un mélange de carrure imposante et de souplesse surprenante, n’est pas étranger à son succès. Entre des biceps qui feraient pâlir des haltérophiles et une endurance à toute épreuve, il incarne un idéal… ou du moins une curiosité sportive qui ne manque pas d’intriguer. Il faut dire que le coach ne se contente pas de coacher, il « inspire », il « guide », et il « propulse » – littéralement – ses élèves dans un monde où chaque squat semble relever de la performance artistique.
Mais alors, qu’en est-il de ces rumeurs ? Libreville doit-elle s’attendre à voir débarquer ce phénomène du fitness dans ses rues, à motiver des foules à coups de flexions endiablées ? Pour l’instant, rien n’est confirmé. Mais l’éventualité d’un passage par la capitale gabonaise semble de plus en plus se renforcer. Toute la question est aussi celle de savoir si les populations seraient prêtes à l’accueillir, baskets aux pieds et bouteille d’eau à la main, pour une session de squats inoubliable. Attendons de voir.