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Arrêter coûte que coûte PAM avant le résultat des urnes: le nouveau plan de ses adversaires (révélations)

Par Kongossanews

Par Stive Roméo Makanga

En plein processus électoral, les chances de battre Pierre Alain Mounguengui (PAM), candidat à un troisième mandat consécutif à la tête de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT) s’atrophient considérablement. Et pour cause, le président sortant a des appuis solides et son bilan à la tête de l’instance faîtière du football gabonais ne souffre d’aucune équivoque.

Mais pour ses adversaires, lesquels souhaitent (enfin) parvenir à la gestion de l’institution, l’urgence de le mettre rapidement et définitivement hors-circuit se fait plus pressante.

Après l’avoir taillé en pièces sans succès sur les réseaux sociaux, l’Affaire Capello reste, pour les contempteurs de Pierre Alain Mounguengui, la seule corde sur laquelle il faut tirer.

De sources concordantes, les nombreux adversaires de PAM, dont la rumeur décrit comme des hommes particulièrement “haineux”, craindraient les résultats de ce mois d’avril.
Fort de cette évidence, des procédures auraient été engagées pour son arrestation qui devrait intervenir entre le 10 et le 15 Avril, soit la veille du scrutin.

Dans cette perspective, l’érection d’un comité de normalisation, avec des têtes préalablement acquises, permettrait de mettre définitivement PAM sur la touche et loin des affaires du football. Un coup de passe passe qui pourrait passer, si l’on en croit les confidences d’une source policière.

LE CADAVRE DE LA PÉDOCRIMINALITÉ AGITÉ COMME ARGUMENT

Tout le monde a fini, au fil du temps, par comprendre le sens du scandale désormais baptisé “Capello Gate”. Dans les faits, il est clair, au regard des évidences, qu’il ne s’agit rien de plus que d’un argument, profondément fallacieux, pour atteindre une certaine autorité, Pierre Alain Mounguengui, notamment.

Pourtant, la pédocriminalité ambiante dans le football gabonais est loin d’être un fait nouveau. Vieux de vingt ans, plusieurs sportifs, qui s’étaient joints à la presse nationale, l’avaient fortement dénoncé. Et cela remonte même à l’époque où Jean Boniface Asselé tenait d’une main de rigueur le ministère des Sports. Le membre du gouvernement en avait été informé, mais sans que cette “Affaire” ne connaisse un épilogue heureux et que les responsables de ces actes ignobles soient mis aux arrêts.

Curieuse est donc la constatation actuelle, celle qui rend directement responsable PAM de ces actions criminelles, d’autant que l’on sait que ce dernier, en 2019, par une procédure bien explicite en avait fait état aux autorités compétentes. L’on en est venu à cacher le fait que la police, la gendarmerie, le bureau du procureur de la République et la FIFA, via la commission d’éthique de la FEGAFOOT, avaient diligenté une enquête sur le sujet.

En révélant l’implication supposée de Serge Hamed Mombo comme l’une des grandes personnalités du football gabonais impliquée dans la pédocriminalité, Romain Molina avait manqué de preuves accablantes.
De fait, Serge Hamed Mombo jouit de sa totale liberté et a même intenté un procès en diffamation.

Ainsi, l’on avait, une fois de plus, compris la manœuvre. Pour rebeloter, le même personnage annonce déjà la publication de deux autres noms de dirigeants sportif gabonais impliqués dans le “Capello Gate”. Sans surprises, le nom de PAM devrait apparaître, au stade actuel de la déstabilisation.

L’on peut dire que la manœuvre suit son cours.

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