Par Stive Roméo Makanga
Constituée il y a peu, la liste des acteurs du parlement de la Transition a été rendue publique samedi 7 octobre courant au petit matin. Et parmi les heureux promus, figure Jean-Lucien Doumbeneny. Petite synthèse de cet ingénieur agronome appelé à jouer un rôle majeur au cours des prochaines discussions à l’hémicycle du Palais Léon Mba.
Très attendue des populations, la liste des principaux acteurs des deux chambres du parlement est désormais constituée. Celle-ci devra jouer un rôle déterminant : accompagner le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), dans la perspective clairement affichée par eux, de tout réformer de fond en comble. Dans cette tâche qui s’annonce suffisamment lourde et délicate, plusieurs profils ont été retenus. Parmi ces derniers, celui de Jean-Lucien Doumbeneny, affecté à l’Assemblée nationale.
À 53 ans, l’ingénieur agronome formé à l’université Laval (Canada) cumule depuis près de 30 années déjà, une forte expérience dans son domaine de compétence. Conseiller du ministre de l’Agriculture entre février 2019 et février 2020, il a tour à tour été directeur adjoint de cabinet du premier ministre chef du gouvernement de 2010 à 2012, secrétaire général adjoint Technique du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural de 2007 à 2010 et Conseiller technique du ministre d’État et coordonnateur national du Programme spécial pour la sécurité alimentaire au Gabon (PSSA) de 2006 à 2007.
Outre ces importantes responsabilités qui lui ont permis de conduire de nombreuses activités dont les avis techniques sur les questions agronomiques, le suivi du dossier de la FAO et du FIDA, le suivi des textes législatifs et réglementaires des secteurs agriculture, forêts et pêche, Jean-Lucien Doumbeneny a très tôt, en 1998, été aux premières lueurs des questions essentielles inhérentes à son domaine de compétence.
Organisateur et conducteur d’une équipe de cadres lors des missions de terrain dans plusieurs villages du Gabon en vue de l’identification des sites du programme PSSA/FAO, c’est dire que le nouveau promu est détenteur d’une parfaite cartographie de notre pays au plan agricole.
Des informations qui lui permettraient, au moment des discussions à l’Assemblée nationale, de formuler des propositions de lois opportunes, à l’effet de normer le secteur, jadis reclus aux oubliettes.
